Réunis à Accra ce dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont décidé de supprimer la plupart des mesures coercitives imposées au Mali depuis janvier.
Six mois après leur mise en place, les sanctions économiques et financières imposées au Mali en janvier par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont été levées ce dimanche 3 juillet, lors d’un sommet de l’organisation tenu à Accra. La réouverture des frontières terrestre et aérienne a notamment été entérinée.
La Cedeao a par ailleurs validé le nouveau calendrier proposé par la junte d’une période de transition allant jusqu’à mars 2024. En revanche, elle s’oppose fermement à la participation des autorités de la transition à la prochaine élection présidentielle. Et maintient également les sanctions individuelles contre les membres de la junte au pouvoir, ainsi que les sanctions administratives à l’encontre du Mali.
Pour arriver à ce consensus, les dirigeants ouest-africains ont débattu dans un huis clos intégral. Lors du précédent sommet, qui s’était tenu à Accra, le 4 juin, les chefs d’État qui étaient favorable à la levée de l’embargo, comme le Togolais Faure Gnassingbé, l’Ivoirien Alassane Ouattara ou encore le Sénégalais Macky Sall, n’avaient pas réussi à rallier à leurs vues les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo, nigérian Mahammadu Buhari ou encore nigérien Mohamed Bazoum.
« Apparemment, les divergences ont été surmontées après le sommet de juin dernier. On espérait donc ici à Accra une décision allant dans le sens de la levée des sanctions”, commente une source au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), dont le siège est installé à Ouagadougou et dont les huit membres, qui ont en commun le franc CFA, font également partie de la Cedeao.
Gel des avoirs et des transactions
D’après nos informations, c’est Alassane Ouattara, président en exercice de l’Uemoa, qui donnera des instructions au gouverneur de la Banque centrale de l’organisation, l’Ivoirien Jean-Claude Brou, ainsi qu’au Sénégalais Abdoulaye Diop, qui est à la tête de la Commission, pour la levée effective des sanctions financières imposées à Bamako. Il s’agira notamment de mettre un terme au gel des avoirs de l’État malien et ceux des entreprises publiques et parapubliques à la BCEAO, ainsi qu’au blocage des transferts de l’État malien via les systèmes de paiement de cette même Banque centrale.
Des mesures fortes qui ont paralysé l’économie du pays et empêché l’État et les banques maliennes d’honorer leurs engagements vis à vis de leurs créanciers. Depuis la mise en place de l’embargo de la Cedeao, au début de janvier, le pays n’a pas pu régler 236,1 milliards de F CFA de paiements d’intérêts et de capital sur les bons du Trésor malien.
Omar Alieu Touray à la Commission de la Cedeao
À noter par ailleurs qu’à l’issue du sommet de ce 3 juillet, Umaro Sissoco Embaló, le chef de l’État bissau-guinéen, est devenu président en exercice de la Cedeao tandis que le diplomate gambien Omar Alieu Touray, ex-ministre des Affaires étrangères, a pris la tête de la Commission, l’organe exécutif de l’organisation, nomination qui prendra effet le 11 juillet prochain. Ce dernier remplacera Jean-Claude Brou, récemment nommé à la tête de la BCEAO.
Enfin, les dirigeants ouest-africains ont décidé de nommer Patrice Talon, le président béninois, « Champion de la Cedeao » pour le retour des biens culturels en Afrique de l’Ouest, et Nana Akufo-Addo « champion pour la lutte contre le changement climatique .
jeuneafrique
Réunis à Accra ce dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont décidé de supprimer la plupart des mesures coercitives imposées au Mali depuis janvier.
Six mois après leur mise en place, les sanctions économiques et financières imposées au Mali en janvier par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont été levées ce dimanche 3 juillet, lors d’un sommet de l’organisation tenu à Accra. La réouverture des frontières terrestre et aérienne a notamment été entérinée.
La Cedeao a par ailleurs validé le nouveau calendrier proposé par la junte d’une période de transition allant jusqu’à mars 2024. En revanche, elle s’oppose fermement à la participation des autorités de la transition à la prochaine élection présidentielle. Et maintient également les sanctions individuelles contre les membres de la junte au pouvoir, ainsi que les sanctions administratives à l’encontre du Mali.
Pour arriver à ce consensus, les dirigeants ouest-africains ont débattu dans un huis clos intégral. Lors du précédent sommet, qui s’était tenu à Accra, le 4 juin, les chefs d’État qui étaient favorable à la levée de l’embargo, comme le Togolais Faure Gnassingbé, l’Ivoirien Alassane Ouattara ou encore le Sénégalais Macky Sall, n’avaient pas réussi à rallier à leurs vues les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo, nigérian Mahammadu Buhari ou encore nigérien Mohamed Bazoum.
« Apparemment, les divergences ont été surmontées après le sommet de juin dernier. On espérait donc ici à Accra une décision allant dans le sens de la levée des sanctions”, commente une source au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), dont le siège est installé à Ouagadougou et dont les huit membres, qui ont en commun le franc CFA, font également partie de la Cedeao.
Gel des avoirs et des transactions
D’après nos informations, c’est Alassane Ouattara, président en exercice de l’Uemoa, qui donnera des instructions au gouverneur de la Banque centrale de l’organisation, l’Ivoirien Jean-Claude Brou, ainsi qu’au Sénégalais Abdoulaye Diop, qui est à la tête de la Commission, pour la levée effective des sanctions financières imposées à Bamako. Il s’agira notamment de mettre un terme au gel des avoirs de l’État malien et ceux des entreprises publiques et parapubliques à la BCEAO, ainsi qu’au blocage des transferts de l’État malien via les systèmes de paiement de cette même Banque centrale.
Des mesures fortes qui ont paralysé l’économie du pays et empêché l’État et les banques maliennes d’honorer leurs engagements vis à vis de leurs créanciers. Depuis la mise en place de l’embargo de la Cedeao, au début de janvier, le pays n’a pas pu régler 236,1 milliards de F CFA de paiements d’intérêts et de capital sur les bons du Trésor malien.
Omar Alieu Touray à la Commission de la Cedeao
À noter par ailleurs qu’à l’issue du sommet de ce 3 juillet, Umaro Sissoco Embaló, le chef de l’État bissau-guinéen, est devenu président en exercice de la Cedeao tandis que le diplomate gambien Omar Alieu Touray, ex-ministre des Affaires étrangères, a pris la tête de la Commission, l’organe exécutif de l’organisation, nomination qui prendra effet le 11 juillet prochain. Ce dernier remplacera Jean-Claude Brou, récemment nommé à la tête de la BCEAO.
Enfin, les dirigeants ouest-africains ont décidé de nommer Patrice Talon, le président béninois, « Champion de la Cedeao » pour le retour des biens culturels en Afrique de l’Ouest, et Nana Akufo-Addo « champion pour la lutte contre le changement climatique .
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Réunis à Accra ce dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont décidé de supprimer la plupart des mesures coercitives imposées au Mali depuis janvier.
Six mois après leur mise en place, les sanctions économiques et financières imposées au Mali en janvier par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont été levées ce dimanche 3 juillet, lors d’un sommet de l’organisation tenu à Accra. La réouverture des frontières terrestre et aérienne a notamment été entérinée.
La Cedeao a par ailleurs validé le nouveau calendrier proposé par la junte d’une période de transition allant jusqu’à mars 2024. En revanche, elle s’oppose fermement à la participation des autorités de la transition à la prochaine élection présidentielle. Et maintient également les sanctions individuelles contre les membres de la junte au pouvoir, ainsi que les sanctions administratives à l’encontre du Mali.
Pour arriver à ce consensus, les dirigeants ouest-africains ont débattu dans un huis clos intégral. Lors du précédent sommet, qui s’était tenu à Accra, le 4 juin, les chefs d’État qui étaient favorable à la levée de l’embargo, comme le Togolais Faure Gnassingbé, l’Ivoirien Alassane Ouattara ou encore le Sénégalais Macky Sall, n’avaient pas réussi à rallier à leurs vues les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo, nigérian Mahammadu Buhari ou encore nigérien Mohamed Bazoum.
« Apparemment, les divergences ont été surmontées après le sommet de juin dernier. On espérait donc ici à Accra une décision allant dans le sens de la levée des sanctions”, commente une source au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), dont le siège est installé à Ouagadougou et dont les huit membres, qui ont en commun le franc CFA, font également partie de la Cedeao.
Gel des avoirs et des transactions
D’après nos informations, c’est Alassane Ouattara, président en exercice de l’Uemoa, qui donnera des instructions au gouverneur de la Banque centrale de l’organisation, l’Ivoirien Jean-Claude Brou, ainsi qu’au Sénégalais Abdoulaye Diop, qui est à la tête de la Commission, pour la levée effective des sanctions financières imposées à Bamako. Il s’agira notamment de mettre un terme au gel des avoirs de l’État malien et ceux des entreprises publiques et parapubliques à la BCEAO, ainsi qu’au blocage des transferts de l’État malien via les systèmes de paiement de cette même Banque centrale.
Des mesures fortes qui ont paralysé l’économie du pays et empêché l’État et les banques maliennes d’honorer leurs engagements vis à vis de leurs créanciers. Depuis la mise en place de l’embargo de la Cedeao, au début de janvier, le pays n’a pas pu régler 236,1 milliards de F CFA de paiements d’intérêts et de capital sur les bons du Trésor malien.
Omar Alieu Touray à la Commission de la Cedeao
À noter par ailleurs qu’à l’issue du sommet de ce 3 juillet, Umaro Sissoco Embaló, le chef de l’État bissau-guinéen, est devenu président en exercice de la Cedeao tandis que le diplomate gambien Omar Alieu Touray, ex-ministre des Affaires étrangères, a pris la tête de la Commission, l’organe exécutif de l’organisation, nomination qui prendra effet le 11 juillet prochain. Ce dernier remplacera Jean-Claude Brou, récemment nommé à la tête de la BCEAO.
Enfin, les dirigeants ouest-africains ont décidé de nommer Patrice Talon, le président béninois, « Champion de la Cedeao » pour le retour des biens culturels en Afrique de l’Ouest, et Nana Akufo-Addo « champion pour la lutte contre le changement climatique .
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Réunis à Accra ce dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont décidé de supprimer la plupart des mesures coercitives imposées au Mali depuis janvier.
Six mois après leur mise en place, les sanctions économiques et financières imposées au Mali en janvier par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont été levées ce dimanche 3 juillet, lors d’un sommet de l’organisation tenu à Accra. La réouverture des frontières terrestre et aérienne a notamment été entérinée.
La Cedeao a par ailleurs validé le nouveau calendrier proposé par la junte d’une période de transition allant jusqu’à mars 2024. En revanche, elle s’oppose fermement à la participation des autorités de la transition à la prochaine élection présidentielle. Et maintient également les sanctions individuelles contre les membres de la junte au pouvoir, ainsi que les sanctions administratives à l’encontre du Mali.
Pour arriver à ce consensus, les dirigeants ouest-africains ont débattu dans un huis clos intégral. Lors du précédent sommet, qui s’était tenu à Accra, le 4 juin, les chefs d’État qui étaient favorable à la levée de l’embargo, comme le Togolais Faure Gnassingbé, l’Ivoirien Alassane Ouattara ou encore le Sénégalais Macky Sall, n’avaient pas réussi à rallier à leurs vues les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo, nigérian Mahammadu Buhari ou encore nigérien Mohamed Bazoum.
« Apparemment, les divergences ont été surmontées après le sommet de juin dernier. On espérait donc ici à Accra une décision allant dans le sens de la levée des sanctions”, commente une source au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), dont le siège est installé à Ouagadougou et dont les huit membres, qui ont en commun le franc CFA, font également partie de la Cedeao.
Gel des avoirs et des transactions
D’après nos informations, c’est Alassane Ouattara, président en exercice de l’Uemoa, qui donnera des instructions au gouverneur de la Banque centrale de l’organisation, l’Ivoirien Jean-Claude Brou, ainsi qu’au Sénégalais Abdoulaye Diop, qui est à la tête de la Commission, pour la levée effective des sanctions financières imposées à Bamako. Il s’agira notamment de mettre un terme au gel des avoirs de l’État malien et ceux des entreprises publiques et parapubliques à la BCEAO, ainsi qu’au blocage des transferts de l’État malien via les systèmes de paiement de cette même Banque centrale.
Des mesures fortes qui ont paralysé l’économie du pays et empêché l’État et les banques maliennes d’honorer leurs engagements vis à vis de leurs créanciers. Depuis la mise en place de l’embargo de la Cedeao, au début de janvier, le pays n’a pas pu régler 236,1 milliards de F CFA de paiements d’intérêts et de capital sur les bons du Trésor malien.
Omar Alieu Touray à la Commission de la Cedeao
À noter par ailleurs qu’à l’issue du sommet de ce 3 juillet, Umaro Sissoco Embaló, le chef de l’État bissau-guinéen, est devenu président en exercice de la Cedeao tandis que le diplomate gambien Omar Alieu Touray, ex-ministre des Affaires étrangères, a pris la tête de la Commission, l’organe exécutif de l’organisation, nomination qui prendra effet le 11 juillet prochain. Ce dernier remplacera Jean-Claude Brou, récemment nommé à la tête de la BCEAO.
Enfin, les dirigeants ouest-africains ont décidé de nommer Patrice Talon, le président béninois, « Champion de la Cedeao » pour le retour des biens culturels en Afrique de l’Ouest, et Nana Akufo-Addo « champion pour la lutte contre le changement climatique .
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