Le 5 septembre dernier, un groupe des militaires renversent Alpha Condé. Mamadi Doumbouya et ses amis libèrent le pays , les prisonniers politiques et rouvrent les sièges des partis politiques. Les leaders confinés par Alpha Condé au pays peuvent désormais voyager. Mais que le FNDC a appelé à marcher dans Conakry, la junte s’est radicalisée. La manifestation est réprimée dans le sang, faisant plusieurs morts et blessés. La junte quadrille les sièges de L’UFDG, de l’UFR et du RPG, principaux partis politiques du pays. Une situation qui irrite le leader de L’UFDG.
《J’ai appris le kidnapping, dans la nuit de ce samedi 30 juillet, du Coordinateur national du FNDC, Oumar Sylla, alias Fonikè Menguè, par un groupe de militaires et gendarmes lourdement armés qui l’ont conduit vers une destination inconnue.
Le CNRD reproduit ainsi à l’identique les pratiques liberticides du passé et duplique en l’aggravant le mode opératoire qui prévalait sous le régime qu’il a fait tomber au motif qu’il était dictatorial: arrestations et détentions arbitraires d’acteurs politiques et de la société civile, interdiction sans aucune base légale de sortie du territoire, kidnappings nocturnes, interdiction des manifestations pacifiques, entraves à l’exercice des libertés de réunion par l’occupation des sièges des partis politiques et des organisations de la société civile comme c’est le cas ce matin des sièges de l’UFDG, de l’UFR, du RPG et du FNDC.
Je condamne fermement ces violations répétées des droits et libertés des citoyens et exige la libération immédiate et sans conditions de Foniké Menguè ainsi que des sièges du FNDC et des partis politiques illégalement occupés par les forces de défense et de sécurité》a estimé Cellou Dalein Diallo