Conformément au statut de Rome, il est parvenu un courrier des avocats Français du FNDC à Karim Khan, Procureur de la Cour pénale internationale (CPI). Me William Bourdon et son collège Vicent Brengarth réclament l’intervention de ce dernier suite à la mort d’au moins 7 personnes dans la répression des dernières manifestations organisées par le FNDC, sans l’autorisation de la junte militaire au pouvoir.
A propos, le bureau de Karim Khan, joint par nos confrères d’africaguinee, explique qu’en vertu de l’article 15 du Statut de Rome, tout individu ou groupe de n’importe où dans le monde peut envoyer des informations (communication) sur des crimes présumés au Procureur de la CPI, qui est tenu de protéger la confidentialité des informations reçues. « Le Bureau du Procureur reçoit régulièrement des centaines de communications chaque année concernant différentes questions, notamment en rapport avec des situations faisant l’objet d’une enquête » précise le bureau de Karim Khan. Cependant, il précise : « Nous ne commentons pas les soumissions individuelles ».
le FNDC, mouvement citoyen dissous par le pouvoir, dans son signalement du 1 er août dernier à l’adresse de la Cour pénale internationale (CPI), avait listé les noms d’un certain nombre de personnalités civiles et militaires qu’il considère comme étant les cerveaux de la répression des manifestations et de la violation des droits humains en Guinée. Suivi, quelques jours plus tard, de la transmission de d’éléments qu’il présente comme des « preuves ».