Ce mode opératoire de vente illégale des produits pharmaceutiques, est opéré au niveau du Grand marché de madina sis dans la commune de Matam très réputé dans la vente des médicament contrefaits depuis l’indépendance. Un marché qui a toujours récidivé devant toute décision d’interdiction de vente des medicaments à ciel ouvert en dehors des pharmacies agréées.
Se justifiant devant les dénonciateurs, le maire de la commune de Matam, Ismaël Condé, a dit qu’il prend soins du coté de madina depuis le début de la campagne. Pourtant ce grand centre commercial fournisseur du pays est soupçonné de nos jours de continuer la vente des faux médicaments impunément.
Pour mettre fin à cette pratique, le maire Condé a préféré la sensibilisation à la violence et dira, “ce sont les détenteurs de diplômes en pharmacie qui doivent vendre des médicaments dans nos pharmacies, la CRIEF a fait une ordonnance de fermeture de toutes les boutiques de vente de medicaments contrefaits ou non sur toute l’etendue du territoire national et a interpellé les maires, gouverneurs et prefets de collaborer avec les forces de défense et de sécurité en vue de faire respecter cette ordonnance.
Depuis vendredi 16 septembre 2022 nous sillonnons Madina avec les services de sécurités pour toucher du doigt les réalités , connaitre où la décision de fermeture de toute les boutiques est respectée ou bien certains vendeurs de faux médicaments veulent croiser le fer avec la CRIEF”. A-t-il laissé entendre.
Poursuivant Ismaël Condé a menacé les récalcitrants et a promis une sortie apaisée de crise.
A noter que la mairie de Matam a promis de monter une garde composée des administrateurs et personnes ressources devant plus de 200 boutiques transformées en pharmacies évoluant dans Madina en dehors de toute légalité.
AGP