La Confédération africaine de football et son président, le Sud-Africain Patrice Motsepe, estiment que les infrastructures et les équipements du pays ne seront pas prêts pour le plus grand évènement sportif du continent.
Le couperet est tombé, comme redouté depuis des semaines : la Confédération africaine de football (CAF) a retiré l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 à la Guinée, qui n’est pas prête. Le président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, a fait le déplacement à Conakry pour informer la junte au pouvoir d’une décision qui, a-t-il dit ensuite devant la presse, remonte à juillet.
« Demain, on demandera à la CAF de recevoir de nouvelles candidatures parce qu’en l’état actuel, les infrastructures et les équipements ne sont pas adaptés ou prêts pour que la CAF puisse accueillir la CAN en 2025 en Guinée », a-t-il déclaré.
C’est un nouveau contretemps pour la compétition reine sur le continent. En 2014, la CAF avait attribué en même temps les trois prochaines CAN : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Après le retrait du Cameroun au profit de l’Égypte, la CAF avait décalé le calendrier, attribuant l’édition 2021 au Cameroun et celle de 2023 à la Côte d’Ivoire. La Guinée avait accepté d’organiser l’édition 2025.
« Intérêt national et prioritaire »
Le colonel Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir par la force en septembre 2021, avait exprimé sa ferme intention d’honorer le rendez-vous. Le doute sur les capacités de la Guinée n’a cependant jamais été dissipé. Organiser cette épreuve s’annonçait comme un défi majeur pour un pays manquant cruellement d’infrastructures, qu’il s’agisse d’équipements sportifs ou de transports. Les déplacements routiers peuvent être cauchemardesques. La Guinée dispose dans la capitale d’un stade récent et d’un autre vétuste, susceptibles d’héberger une telle compétition, mais aucun à l’intérieur du pays. Les travaux de construction pour pallier cette carence ont à peine commencé.
Se saisissant de l’affaire, le colonel Doumbouya avait nommé en mars un nouveau comité d’organisation, évinçant l’ancienne équipe, dont l’un des membres exprimait publiquement ses doutes quant à la faisabilité du projet. Il avait pris fin août un décret déclarant l’organisation de la CAN 2025 « d’intérêt national et prioritaire ». C’était la veille de l’arrivée d’une mission d’évaluation de la CAF. À l’époque, déjà, circulaient des informations quant à une décision de retirer l’organisation à la Guinée.
Les raisons pour lesquelles le doute n’a pas été levé avant vendredi ne sont pas claires. Le ministre guinéen des Sports, Lansana Béa Diallo, avait rapporté que la mission de la CAF venue début septembre avait suggéré l’éventualité d’un report à 2026 ou 2027. Mais le colonel Doumbouya avait écarté cette hypothèse et s’était engagé à ce que la compétition ait bien lieu en Guinée en 2025.
« La CAN 2025, qui avait été attribuée à la Guinée, nous ne sommes pas prêts [à l’accueillir] pour le moment en Guinée, et il nous faut rouvrir ce processus », a déclaré Patrice Motsepe vendredi. Les travaux commencés par la Guinée doivent l’encourager à postuler à l’organisation de compétitions, a-t-il ajouté sans qu’il apparaisse clairement à quels évènements il faisait référence.
(Avec Afp)
La Confédération africaine de football et son président, le Sud-Africain Patrice Motsepe, estiment que les infrastructures et les équipements du pays ne seront pas prêts pour le plus grand évènement sportif du continent.
Le couperet est tombé, comme redouté depuis des semaines : la Confédération africaine de football (CAF) a retiré l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 à la Guinée, qui n’est pas prête. Le président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, a fait le déplacement à Conakry pour informer la junte au pouvoir d’une décision qui, a-t-il dit ensuite devant la presse, remonte à juillet.
« Demain, on demandera à la CAF de recevoir de nouvelles candidatures parce qu’en l’état actuel, les infrastructures et les équipements ne sont pas adaptés ou prêts pour que la CAF puisse accueillir la CAN en 2025 en Guinée », a-t-il déclaré.
C’est un nouveau contretemps pour la compétition reine sur le continent. En 2014, la CAF avait attribué en même temps les trois prochaines CAN : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Après le retrait du Cameroun au profit de l’Égypte, la CAF avait décalé le calendrier, attribuant l’édition 2021 au Cameroun et celle de 2023 à la Côte d’Ivoire. La Guinée avait accepté d’organiser l’édition 2025.
« Intérêt national et prioritaire »
Le colonel Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir par la force en septembre 2021, avait exprimé sa ferme intention d’honorer le rendez-vous. Le doute sur les capacités de la Guinée n’a cependant jamais été dissipé. Organiser cette épreuve s’annonçait comme un défi majeur pour un pays manquant cruellement d’infrastructures, qu’il s’agisse d’équipements sportifs ou de transports. Les déplacements routiers peuvent être cauchemardesques. La Guinée dispose dans la capitale d’un stade récent et d’un autre vétuste, susceptibles d’héberger une telle compétition, mais aucun à l’intérieur du pays. Les travaux de construction pour pallier cette carence ont à peine commencé.
Se saisissant de l’affaire, le colonel Doumbouya avait nommé en mars un nouveau comité d’organisation, évinçant l’ancienne équipe, dont l’un des membres exprimait publiquement ses doutes quant à la faisabilité du projet. Il avait pris fin août un décret déclarant l’organisation de la CAN 2025 « d’intérêt national et prioritaire ». C’était la veille de l’arrivée d’une mission d’évaluation de la CAF. À l’époque, déjà, circulaient des informations quant à une décision de retirer l’organisation à la Guinée.
Les raisons pour lesquelles le doute n’a pas été levé avant vendredi ne sont pas claires. Le ministre guinéen des Sports, Lansana Béa Diallo, avait rapporté que la mission de la CAF venue début septembre avait suggéré l’éventualité d’un report à 2026 ou 2027. Mais le colonel Doumbouya avait écarté cette hypothèse et s’était engagé à ce que la compétition ait bien lieu en Guinée en 2025.
« La CAN 2025, qui avait été attribuée à la Guinée, nous ne sommes pas prêts [à l’accueillir] pour le moment en Guinée, et il nous faut rouvrir ce processus », a déclaré Patrice Motsepe vendredi. Les travaux commencés par la Guinée doivent l’encourager à postuler à l’organisation de compétitions, a-t-il ajouté sans qu’il apparaisse clairement à quels évènements il faisait référence.
(Avec Afp)
La Confédération africaine de football et son président, le Sud-Africain Patrice Motsepe, estiment que les infrastructures et les équipements du pays ne seront pas prêts pour le plus grand évènement sportif du continent.
Le couperet est tombé, comme redouté depuis des semaines : la Confédération africaine de football (CAF) a retiré l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 à la Guinée, qui n’est pas prête. Le président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, a fait le déplacement à Conakry pour informer la junte au pouvoir d’une décision qui, a-t-il dit ensuite devant la presse, remonte à juillet.
« Demain, on demandera à la CAF de recevoir de nouvelles candidatures parce qu’en l’état actuel, les infrastructures et les équipements ne sont pas adaptés ou prêts pour que la CAF puisse accueillir la CAN en 2025 en Guinée », a-t-il déclaré.
C’est un nouveau contretemps pour la compétition reine sur le continent. En 2014, la CAF avait attribué en même temps les trois prochaines CAN : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Après le retrait du Cameroun au profit de l’Égypte, la CAF avait décalé le calendrier, attribuant l’édition 2021 au Cameroun et celle de 2023 à la Côte d’Ivoire. La Guinée avait accepté d’organiser l’édition 2025.
« Intérêt national et prioritaire »
Le colonel Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir par la force en septembre 2021, avait exprimé sa ferme intention d’honorer le rendez-vous. Le doute sur les capacités de la Guinée n’a cependant jamais été dissipé. Organiser cette épreuve s’annonçait comme un défi majeur pour un pays manquant cruellement d’infrastructures, qu’il s’agisse d’équipements sportifs ou de transports. Les déplacements routiers peuvent être cauchemardesques. La Guinée dispose dans la capitale d’un stade récent et d’un autre vétuste, susceptibles d’héberger une telle compétition, mais aucun à l’intérieur du pays. Les travaux de construction pour pallier cette carence ont à peine commencé.
Se saisissant de l’affaire, le colonel Doumbouya avait nommé en mars un nouveau comité d’organisation, évinçant l’ancienne équipe, dont l’un des membres exprimait publiquement ses doutes quant à la faisabilité du projet. Il avait pris fin août un décret déclarant l’organisation de la CAN 2025 « d’intérêt national et prioritaire ». C’était la veille de l’arrivée d’une mission d’évaluation de la CAF. À l’époque, déjà, circulaient des informations quant à une décision de retirer l’organisation à la Guinée.
Les raisons pour lesquelles le doute n’a pas été levé avant vendredi ne sont pas claires. Le ministre guinéen des Sports, Lansana Béa Diallo, avait rapporté que la mission de la CAF venue début septembre avait suggéré l’éventualité d’un report à 2026 ou 2027. Mais le colonel Doumbouya avait écarté cette hypothèse et s’était engagé à ce que la compétition ait bien lieu en Guinée en 2025.
« La CAN 2025, qui avait été attribuée à la Guinée, nous ne sommes pas prêts [à l’accueillir] pour le moment en Guinée, et il nous faut rouvrir ce processus », a déclaré Patrice Motsepe vendredi. Les travaux commencés par la Guinée doivent l’encourager à postuler à l’organisation de compétitions, a-t-il ajouté sans qu’il apparaisse clairement à quels évènements il faisait référence.
(Avec Afp)
La Confédération africaine de football et son président, le Sud-Africain Patrice Motsepe, estiment que les infrastructures et les équipements du pays ne seront pas prêts pour le plus grand évènement sportif du continent.
Le couperet est tombé, comme redouté depuis des semaines : la Confédération africaine de football (CAF) a retiré l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 à la Guinée, qui n’est pas prête. Le président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, a fait le déplacement à Conakry pour informer la junte au pouvoir d’une décision qui, a-t-il dit ensuite devant la presse, remonte à juillet.
« Demain, on demandera à la CAF de recevoir de nouvelles candidatures parce qu’en l’état actuel, les infrastructures et les équipements ne sont pas adaptés ou prêts pour que la CAF puisse accueillir la CAN en 2025 en Guinée », a-t-il déclaré.
C’est un nouveau contretemps pour la compétition reine sur le continent. En 2014, la CAF avait attribué en même temps les trois prochaines CAN : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Après le retrait du Cameroun au profit de l’Égypte, la CAF avait décalé le calendrier, attribuant l’édition 2021 au Cameroun et celle de 2023 à la Côte d’Ivoire. La Guinée avait accepté d’organiser l’édition 2025.
« Intérêt national et prioritaire »
Le colonel Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir par la force en septembre 2021, avait exprimé sa ferme intention d’honorer le rendez-vous. Le doute sur les capacités de la Guinée n’a cependant jamais été dissipé. Organiser cette épreuve s’annonçait comme un défi majeur pour un pays manquant cruellement d’infrastructures, qu’il s’agisse d’équipements sportifs ou de transports. Les déplacements routiers peuvent être cauchemardesques. La Guinée dispose dans la capitale d’un stade récent et d’un autre vétuste, susceptibles d’héberger une telle compétition, mais aucun à l’intérieur du pays. Les travaux de construction pour pallier cette carence ont à peine commencé.
Se saisissant de l’affaire, le colonel Doumbouya avait nommé en mars un nouveau comité d’organisation, évinçant l’ancienne équipe, dont l’un des membres exprimait publiquement ses doutes quant à la faisabilité du projet. Il avait pris fin août un décret déclarant l’organisation de la CAN 2025 « d’intérêt national et prioritaire ». C’était la veille de l’arrivée d’une mission d’évaluation de la CAF. À l’époque, déjà, circulaient des informations quant à une décision de retirer l’organisation à la Guinée.
Les raisons pour lesquelles le doute n’a pas été levé avant vendredi ne sont pas claires. Le ministre guinéen des Sports, Lansana Béa Diallo, avait rapporté que la mission de la CAF venue début septembre avait suggéré l’éventualité d’un report à 2026 ou 2027. Mais le colonel Doumbouya avait écarté cette hypothèse et s’était engagé à ce que la compétition ait bien lieu en Guinée en 2025.
« La CAN 2025, qui avait été attribuée à la Guinée, nous ne sommes pas prêts [à l’accueillir] pour le moment en Guinée, et il nous faut rouvrir ce processus », a déclaré Patrice Motsepe vendredi. Les travaux commencés par la Guinée doivent l’encourager à postuler à l’organisation de compétitions, a-t-il ajouté sans qu’il apparaisse clairement à quels évènements il faisait référence.
(Avec Afp)