Ce mardi 04 octobre 2022, les débats ont essentiellement porté sur des exceptions, notamment sur l’ordonnance de renvoie qui, selon les avocats de la défense, est entachée de nullités .
L’audition des accusés n’a pu prospérer ce mardi avec les griefs soulevés au cours de l’audience par la défense contre l’arrêt qui renvoie les accusés devant le Tribunal Criminel de Dixinn. Mieux, la défense conteste les titres de détention de certains accusés depuis 12 ans, le patronyme de l’accusé blaise Guémou et autres préoccupations liées aux droits de la défense.
Ces questions ont conduit à un face à face entre avocats de la défense, de la partie civile, et le Ministère Public. Pour les avocats des victimes et le ministère public, les arguments avancés par la défense ne sont pas fondés, et en par ricochet, les débats liés aux exceptions soulevées sont de nature à faire retarder la continuité et la sérénité des débats. Le parquet et les avocats des victimes trouvent d’ailleurs normal le placement en détention des accusés à la veille de l’ouverture des audiences. Pour eux, les arguments mettant en cause le travail des juges d’instruction ne doivent pas faire l’objet de débat.
Les avocats de la défense de l’ex Chef de la junte quant à eux, invoquent des risques de sécurité pour leur client et ont souhaité son admission en résidence surveillée pendant tout le temps de ce procès.