«Cette situation aux conséquences extrêmement graves entraînent la surpopulation des établissements pénitentiaires, la lenteur dans le traitement des procédures judiciaires, le non-respect des délais de procédure, la non restitution des cautions», dénonce le ministre de la Justice et des droits humains.
En clair, l’absence d’un service public de justice et de qualité amène le ministre à interpeller, «de toute urgence», les chefs de juridiction, de parquet et de greffe à tenir régulièrement les audiences criminelles. D’abord, faire la règle, le contrôle de la présence journalière de tout le personnel judiciaire par les chefs de juridiction et de parquet. Aussi, la remontée de toute absence non justifiée de tout magistrat, chefs de greffe, greffiers, secrétaires de greffe, afin que des mesures «idoines» soient prises contre les contrevenants.
«Ainsi, il est demandé aux chefs des greffes à travers des rapports précis, de justifier dans le cadre du fonctionnement de leur juridiction, l’utilisation des 40% prélevés régulièrement dans les recettes judiciaires et les cautions déposées au greffe par décision des cabinets d’instruction», exige le ministre.
RAMA DIALLO