Les Guinéens se réjouissent que ce procès ait lieu même 13 ans après les faits. Justice va être enfin rendue aux victimes. Bien sûr, cela ne ressuscitera pas nos morts. Bien sûr, cela n’effacera pas l’affront que nos honorables sœurs ont subi en public et en pleine journée. Mais cela nous donnera la fausse impression que nous sommes moins barbares que nous ne le sommes en réalité et surtout, cela nous permettra de porter le deuil de nos chers disparus.
Malgré tout, moi, ce procès me laisse sur la faim. Pour moi, ce n’est même pas un procès, mais une simple manœuvre de diversion. C’est un faux procès qui a un double objectif : nous détourner du caractère absolument illégal du régime qui nous gouverne et surtout, orienter les projecteurs vers les crimes de Dadis Camara pour faire oublier ceux, mille fois plus monstrueux, de Sékou Touré. Je l’ai déjà dit et répété : Mamadi Doumbouya est passé maître dans l’art de divertir les Guinéens rien que pour prolonger la Transition, rien que pour enraciner sa dictature. Et puis, franchement, quelqu’un qui se réclame de Sékou Touré ne peut aimer la justice et respecter la vie humaine. Regardez, déjà, les choses tournent au vinaigre ! On n’arrête pas de reporter les audiences au point de déclencher la colère, du reste tout à fait légitime, de Dadis Camara.
Un véritable procès en Guinée ? Oui, quand les poules auront des dents !
Prenons donc notre mal en patience ! En Guinée, la barbarie qui est maintenant fort bien intégrée dans nos us et coutumes, a encore de beaux jours devant elle. Pour preuve, cette sordide histoire que raconte notre confrère, Africaguinée, celle de Aïssata D., violée par 3 militaires au Stade du 28 Septembre et immédiatement répudiée par son mari parce que justement elle a été violée. Depuis, Aïssata D. vit dans un container avec ses 4 enfants et lave le linge des voisins pour survivre. A ma connaissance, cela n’a choqué personne ni les citoyens ni les pouvoirs publics, ni les prêtres ni les marabouts. Normal, Aïssata D. a commis le crime considéré comme le plus abominable sous nos cieux : naître femme. Question : quand ce monstrueux époux va à l’église ou à la mosquée, qui invoque-t-il : Lucifer ou le bon dieu ?
Vous, vous rendez compte, mes chers compatriotes : violée par l’armée qui est payée pour la protéger contre les invasions barbares puis, répudiée par celui-là même qui a juré devant le maire de lui porter secours et assistance tout au long de la vie !
Cela se passe ainsi au pays de Sékou Touré : plus c’est diabolique, plus c’est guinéen !
Tierno Monénembo
Les Guinéens se réjouissent que ce procès ait lieu même 13 ans après les faits. Justice va être enfin rendue aux victimes. Bien sûr, cela ne ressuscitera pas nos morts. Bien sûr, cela n’effacera pas l’affront que nos honorables sœurs ont subi en public et en pleine journée. Mais cela nous donnera la fausse impression que nous sommes moins barbares que nous ne le sommes en réalité et surtout, cela nous permettra de porter le deuil de nos chers disparus.
Malgré tout, moi, ce procès me laisse sur la faim. Pour moi, ce n’est même pas un procès, mais une simple manœuvre de diversion. C’est un faux procès qui a un double objectif : nous détourner du caractère absolument illégal du régime qui nous gouverne et surtout, orienter les projecteurs vers les crimes de Dadis Camara pour faire oublier ceux, mille fois plus monstrueux, de Sékou Touré. Je l’ai déjà dit et répété : Mamadi Doumbouya est passé maître dans l’art de divertir les Guinéens rien que pour prolonger la Transition, rien que pour enraciner sa dictature. Et puis, franchement, quelqu’un qui se réclame de Sékou Touré ne peut aimer la justice et respecter la vie humaine. Regardez, déjà, les choses tournent au vinaigre ! On n’arrête pas de reporter les audiences au point de déclencher la colère, du reste tout à fait légitime, de Dadis Camara.
Un véritable procès en Guinée ? Oui, quand les poules auront des dents !
Prenons donc notre mal en patience ! En Guinée, la barbarie qui est maintenant fort bien intégrée dans nos us et coutumes, a encore de beaux jours devant elle. Pour preuve, cette sordide histoire que raconte notre confrère, Africaguinée, celle de Aïssata D., violée par 3 militaires au Stade du 28 Septembre et immédiatement répudiée par son mari parce que justement elle a été violée. Depuis, Aïssata D. vit dans un container avec ses 4 enfants et lave le linge des voisins pour survivre. A ma connaissance, cela n’a choqué personne ni les citoyens ni les pouvoirs publics, ni les prêtres ni les marabouts. Normal, Aïssata D. a commis le crime considéré comme le plus abominable sous nos cieux : naître femme. Question : quand ce monstrueux époux va à l’église ou à la mosquée, qui invoque-t-il : Lucifer ou le bon dieu ?
Vous, vous rendez compte, mes chers compatriotes : violée par l’armée qui est payée pour la protéger contre les invasions barbares puis, répudiée par celui-là même qui a juré devant le maire de lui porter secours et assistance tout au long de la vie !
Cela se passe ainsi au pays de Sékou Touré : plus c’est diabolique, plus c’est guinéen !
Tierno Monénembo
Les Guinéens se réjouissent que ce procès ait lieu même 13 ans après les faits. Justice va être enfin rendue aux victimes. Bien sûr, cela ne ressuscitera pas nos morts. Bien sûr, cela n’effacera pas l’affront que nos honorables sœurs ont subi en public et en pleine journée. Mais cela nous donnera la fausse impression que nous sommes moins barbares que nous ne le sommes en réalité et surtout, cela nous permettra de porter le deuil de nos chers disparus.
Malgré tout, moi, ce procès me laisse sur la faim. Pour moi, ce n’est même pas un procès, mais une simple manœuvre de diversion. C’est un faux procès qui a un double objectif : nous détourner du caractère absolument illégal du régime qui nous gouverne et surtout, orienter les projecteurs vers les crimes de Dadis Camara pour faire oublier ceux, mille fois plus monstrueux, de Sékou Touré. Je l’ai déjà dit et répété : Mamadi Doumbouya est passé maître dans l’art de divertir les Guinéens rien que pour prolonger la Transition, rien que pour enraciner sa dictature. Et puis, franchement, quelqu’un qui se réclame de Sékou Touré ne peut aimer la justice et respecter la vie humaine. Regardez, déjà, les choses tournent au vinaigre ! On n’arrête pas de reporter les audiences au point de déclencher la colère, du reste tout à fait légitime, de Dadis Camara.
Un véritable procès en Guinée ? Oui, quand les poules auront des dents !
Prenons donc notre mal en patience ! En Guinée, la barbarie qui est maintenant fort bien intégrée dans nos us et coutumes, a encore de beaux jours devant elle. Pour preuve, cette sordide histoire que raconte notre confrère, Africaguinée, celle de Aïssata D., violée par 3 militaires au Stade du 28 Septembre et immédiatement répudiée par son mari parce que justement elle a été violée. Depuis, Aïssata D. vit dans un container avec ses 4 enfants et lave le linge des voisins pour survivre. A ma connaissance, cela n’a choqué personne ni les citoyens ni les pouvoirs publics, ni les prêtres ni les marabouts. Normal, Aïssata D. a commis le crime considéré comme le plus abominable sous nos cieux : naître femme. Question : quand ce monstrueux époux va à l’église ou à la mosquée, qui invoque-t-il : Lucifer ou le bon dieu ?
Vous, vous rendez compte, mes chers compatriotes : violée par l’armée qui est payée pour la protéger contre les invasions barbares puis, répudiée par celui-là même qui a juré devant le maire de lui porter secours et assistance tout au long de la vie !
Cela se passe ainsi au pays de Sékou Touré : plus c’est diabolique, plus c’est guinéen !
Tierno Monénembo
Les Guinéens se réjouissent que ce procès ait lieu même 13 ans après les faits. Justice va être enfin rendue aux victimes. Bien sûr, cela ne ressuscitera pas nos morts. Bien sûr, cela n’effacera pas l’affront que nos honorables sœurs ont subi en public et en pleine journée. Mais cela nous donnera la fausse impression que nous sommes moins barbares que nous ne le sommes en réalité et surtout, cela nous permettra de porter le deuil de nos chers disparus.
Malgré tout, moi, ce procès me laisse sur la faim. Pour moi, ce n’est même pas un procès, mais une simple manœuvre de diversion. C’est un faux procès qui a un double objectif : nous détourner du caractère absolument illégal du régime qui nous gouverne et surtout, orienter les projecteurs vers les crimes de Dadis Camara pour faire oublier ceux, mille fois plus monstrueux, de Sékou Touré. Je l’ai déjà dit et répété : Mamadi Doumbouya est passé maître dans l’art de divertir les Guinéens rien que pour prolonger la Transition, rien que pour enraciner sa dictature. Et puis, franchement, quelqu’un qui se réclame de Sékou Touré ne peut aimer la justice et respecter la vie humaine. Regardez, déjà, les choses tournent au vinaigre ! On n’arrête pas de reporter les audiences au point de déclencher la colère, du reste tout à fait légitime, de Dadis Camara.
Un véritable procès en Guinée ? Oui, quand les poules auront des dents !
Prenons donc notre mal en patience ! En Guinée, la barbarie qui est maintenant fort bien intégrée dans nos us et coutumes, a encore de beaux jours devant elle. Pour preuve, cette sordide histoire que raconte notre confrère, Africaguinée, celle de Aïssata D., violée par 3 militaires au Stade du 28 Septembre et immédiatement répudiée par son mari parce que justement elle a été violée. Depuis, Aïssata D. vit dans un container avec ses 4 enfants et lave le linge des voisins pour survivre. A ma connaissance, cela n’a choqué personne ni les citoyens ni les pouvoirs publics, ni les prêtres ni les marabouts. Normal, Aïssata D. a commis le crime considéré comme le plus abominable sous nos cieux : naître femme. Question : quand ce monstrueux époux va à l’église ou à la mosquée, qui invoque-t-il : Lucifer ou le bon dieu ?
Vous, vous rendez compte, mes chers compatriotes : violée par l’armée qui est payée pour la protéger contre les invasions barbares puis, répudiée par celui-là même qui a juré devant le maire de lui porter secours et assistance tout au long de la vie !
Cela se passe ainsi au pays de Sékou Touré : plus c’est diabolique, plus c’est guinéen !
Tierno Monénembo