Des citoyens vivants à proximité de la décharge ont livré leurs désarrois au micro de L’AGP.
M’mahawa Camara vit à 50m de la décharge dans le quartier Dar-es-salam. « Il y a de cela plusieurs mois nous assistons à cette situation devenue insupportable, la décharge dégage de la fumée presque 24h sur 24h. »
Poursuivant, elle indique qu’à partir de 12h dans la journée, personne n’ose s’asseoir dehors. « On s’enferme dans la maison pour éviter d’être étouffé par la fumée. », a-t-elle signalé.
- Camara mécanicien quant à lui, il interpelle l’État sur la nécessité de délocaliser la décharge ou à défaut de chercher à arroger les encablures pour au moins soulager les riverains.
« Quand on va à l’hôpital le plus souvent on nous dit qu’on souffre des maladies pulmonaires, certainement dues à ces fumées toxiques qui se dégagent ici. Voyez vous-même à 5m, aucune habitation n’est perceptible à l’horizon.» s’exclame-t-il.
Ainsi, non loin de la décharge vers Dabomdy-rail, se situe une clinique privée où les médecins confirment les propos des riverains de la décharge. Selon ces derniers, 70% des pathologies diagnostiquées sont des maladies pulmonaires, de la concentration de la fumée dans la cage thoracique.
A rappeler qu’une partie des habitations de la décharge a été déguerpie le 21 mai 2019 par le gouvernement guinéen pour, dit-il, éviter un éventuel éboulement et des risques sanitaires.