L’ONG Stat View international était face à la presse ce vendredi 26 mars 2023 à Conakry. À travers une enquête qu’ elle a mené sur le terrain, elle a procédé à la publication des résultats dans l’enquête d’ Afro Barometer. Ce rapport portait sur l « Égalité entre les genres et condition de vie des guinéens. ».
« Cette enquête a été menée l’année dernière entre le 1er et le 16 Août 2022 , donc c’est tout à fait récent. Ce qu’on a constaté au niveau des droits des femmes, c’est vrai que la Guinée a été toujours citée comme étant un pays pionnier en matière d’émancipation de la femme mais les enquêtes révèlent qu’il y a encore des inégalités importantes en termes d’inégalités entre l’homme et la femme. Ces résultats ont révélé par exemple l’accès au foncier. Il y a à ce niveau là des barrières importants pour les femmes. La plupart des filles qui sont scolarisées en terme de proportion, elles sont moins nombreuses à franchir le cap de l’enseignement secondaire et poste secondaire par rapport aux garçons . C’est un résultat saillant. Nous avons comparé à travers nos enquêtes que les populations sont conscientes du fait que les femmes n’ont pas accès à des positions de prise de décisions même s’il n’ y a pas de discrimination en tant que telle dans l’administration publique. Mais elles sont moins nombreuses à des postes influents . Il y a par exemple des quotas d’un nombre que nous-même nous avions établi pas longtemps par exemple au niveau des élections nationales ou ol était clairement stipulé que sur chaque liste nationale, on devrait avoir 30% des femmes et pas les derniers noms. En terme d’accès à l’emploi mais en terme des positionnement, les femmes sont défavorisées c’est-à-dire qu’à compétence égale, le traitement salarial n’est pas forcément le même , pas de la fonction publique mais dans le secteur privé. Il y a des pesanteurs qui continuent à freiner l’émancipation des femmes guinéennes.
Malgré tout ce qui a été fait par le premier régime et les régimes successifs, on a par exemple constaté qu’il y a des femmes continuent à croire quand elles gagnent les produits ces revenus ces revenus là doivent être mis à la disposition de leurs époux. C’est quand même quelque chose que le ministère devrait pouvoir corriger. Les hommes que nous sommes devrons comprendre que les femmes ont leurs droits et notamment quand elles ont été à l’école, surtout qu’elles ont étudié d’accès à des positions dans la vie et qu’elles produisent dans revenus. » a Indiqué Dr Aliou Barry Directeur général de cette ONG
Plus loin, il ajoute « Ce qu’on a remarqué fondamentalement. On a remarqué que la pauvreté est encore là. La pauvreté vécue est encore élevée même si par endroit on a constaté une légère baisse puisque à l’édition précédente 2019 , nous avions 96% des Guinéens qui avaient dit qu’au cours de l’année qu’ils avaient connu des jours qu’ils sont restés sans argent. Nous sommes à 88% , ce qui montre une petite baisse. En terme d’accès à la nourriture on voit la différence par rapport à la précédente édition , actuellement 53% nous ont déclaré avoir manqué la nourriture à un moment donné contre 62% il y a deux , trois ans. Ce qu’il faut remarquer, les Guinéens ne sont très satisfaits de la performance du gouvernement en matière d’amélioration des conditions de vie et en matière des gestions macro-économique. La gestion de l’économie est apprécié à 29% , ce qui est encore faible par rapport à ce , on doit attendre. Sous cette période de transition. Il y a du travail qui est en train d’être fait en matière d’assainissement par ce que ´nous venons de loin. Les autorités sont en train de faire du preuve pour essayer de récupérer l’argent. Tout les efforts qui sont déployés ça et là ne se traduisent pas en terme concret d’amélioration des conditions de vie des Guinéens lamdas. Les Guinéens ont déploré que les prix des denrées ne soient pas stables sur le marché. On a des pouvoirs d’achat très faibles. Ces résultats qui devraient servir normalement les institutions de la transition » a-t-il conclu.
Ousmane