Beaucoup d’auteurs ont dédicacé leurs œuvres en marge de 72 heures de livres qui se tiennent au chapiteau By Issa. Nous avons profité de cette journée pour tendre notre micro à Alpha Oumar Taran Diallo.
Il est le président du parti politique l’Alliance Démocratique pour le Renouveau (ADR) et professeur d’université . Il nous parle de la lecture et interpelle les pouvoirs publics. Il a répondu aux questions de Foutanet.
Foutanet.com : vous êtes là pourquoi ?
Alpha Oumar Taran : Premièrement par ce que je suis un enseignant-chercheur , deuxièment je suis passionné de livre et troisiement certains auteurs c’est des frères des cousins…
Je viens pour les soutenir, acheter un certain nombre de livres , offrir aux gens pour les encourager à lire par ce que la culture c’est aussi ça.
Foutanet : Qu’est ce qu’on gagne en lisant ?
Alpha Oumar Taran : La plupart des communautés Guinéennes , c’est des communautés de l’oralité. Mais depuis un certain temps , il y a des communautés qui ont beaucoup écrit. Je pense que la culture y est dedans est intéressant. Le développement vient de là parce que quand on est pas formé, il y a beaucoup de choses qu’on peut rater.
Foutanet.com :Qu’est ce qu’il faut pour pousser les jeunes à aller à la lecture?
Alpha Oumar Taran :La première de chose , il faut que le livre soit accessible. Vous savez il y a des pays qui ont réussi à la portée de tout le monde. Chez nous le livre coûte cher. Quand vous dites à quelqu’un que le livre coûte 200 000 fg , je pense que ça être difficile pour lui de concilier les besoins familiaux pour les nécessité de dépense à la curiosité et qui pourrait pousser vers le livre. Donc ,il est nécessaire que l’Etat essaye d’apporter des soutiens non seulement aux prometteurs de livre mais aussi aux écrivains en essayant de subventionner comme le Sénégal le fait comme la Côte d’Ivoire le fait pour que le livre soit accessible à tout le monde.
Foutanet.com : il y a un problème de bibliothèque
Alpha Oumar Taran :Les écoles n’ont pratiquement pas des bibliothèques
Il y a des secteurs qui nécessitent l’implication de l’Etat. C’est notamment au niveau de ces bibliothèques. Vous savez très bien. Pour avoir une bibliothèques Il faut beaucoup d’ouvrages et actuellement il y a des possibilités d’avoir des bibliothèques en ligne mais ça demande de l’argent. C’est là l’implication de l’Etat en vue de l’obtention d’un accès à une bibliothèque. Les universités publiques et privées sont en train de travailler dans ce sens là, au niveau de l’USAG on est en train de travailler pour permettre à nos étudiants d’accéder à certaines bibliothèques à l’international pour l’information et les recherches.
Interview réalisée par Ousmane