Conakry, 10 juil(AGP)- L’ex président de la transition, le capitaine Moussa Dadis Camara et celui-là qu’il appelait affectueusement son neveu, le capitaine Marcel Guilavogui ne semblent plus fumer le calumet de la paix.
Il l’a fait savoir à l’occasion de l’audience criminelle de ce lundi, 10 juillet 2023, au tribunal de Dixinn, délocalisé dans l’enceinte de Cour d’Appel de Conakry à travers des révélations troublantes sur la planification et l’exécution des évènements du 28 septembre.
Après 3 mois d’exercice du pouvoir, le capitaine Moussa Dadis Camara s’est doté d’une garde parallèle en leur tête le capitaine Joseph Makambo pour pouvoir cimenter son fauteuil contre un éventuel coup de force.
Pour cet officier qui avait aussi la lourde charge d’assurer la protection physique de l’ex président de la transition, c’est la garde parallèle du président qui a perpétré les crimes qui ont été commis au Stade du 28 septembre sous son ordre.
« J’ai vu des nouvelles recrues de Kaléya rentrer au Camp Alpha Yaya Diallo avec le capitaine Joseph Makambo Loua à partir de ma fenêtre du 2ème étage », révèle le mis en cause avant d’ajouter que c’est le président qui a piloté cet événement et puis guidé par le colonel MoussaThiegro Camara.
Au Stade du 28 septembre, selon lui, il a reconnu le colonel Moussa Thiégro Camara, le commandant Aboubacar Toumba Diakité, Begré et Joseph Makambo Loua muni de sa hache.
Pour clore cette partie de sa déposition, le capitaine Marcel Guilavogui a conseillé l’ex président de la transition de prendre courage pour dire la vérité, rien que la vérité et demander pardon au peuple pour des atrocités qui ont été commises dans ce temple de jeu, à Conakry.
AGP/10/07/023