Ousmane Kaba répond au RPG qui l’a qualifié de  » voleur »

 Le PADES invite l’opinion nationale et internationale à s’en tenir à analyser les faits suivants :

1- En 2015-2016, 185 millions d’Euros soit près de 18.500 milliards de francs guinéens ont été payés par la Banque Centrale à l’Entreprise EBOMAF du Burkina Faso pour réaliser le bitumage de la route Kissidougou-Kankan. A ce jour, pas un km n’a été réalisé.

Est-ce un vol ou pas ?

2- En 11 ans de présidence du Pr Alpha Condé, il n’a pas bitumé 100 km d’un trait sur l’ensemble du territoire national, ni la route principale Conakry-Kindia, ni la route Kankan Mandiana de 80 km. En comparaison, les militaires pendant cette transition et en moins de deux (2) ans, ont bitumé la même route sur près de 300 km de Conakry jusqu’à Mamou.

Alhassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, venu au pouvoir trois (3) mois après Alpha Condé a réalisé 4000 km de routes bitumées.

Merci de faire les comparaisons !

3- Dr Ousmane Kaba n’a jamais attaqué ni les militants du RPG ni le parti lui-même, ces militants sont des victimes. Il n’a dénoncé aucune personne en particulier. Il revient à la justice d’identifier les responsabilités individuelles. C’est l’élite du gouvernement qui a systématiquement pillé le pays, et mis la Guinée en retard économiquement. Nous rappelons que le rapport sur l’Indice de Développement Humain (IDH) à la fin de l’année 2021 et publié en 2022 a classé la Guinée 182eme sur 191 pays. La Guinée est dépassée pour la première fois et à la fin du mandat du Pr Alpha Condé par la Gambie, la Guinée-Bissau et même les pays qui étaient en guerre le Liberia et la Sierra-Leone.

Qui en est responsable ?

Le PADES rappelle que son leader a toujours dénoncé le pillage économique même au temps du Pr

Alpha Condé.

4- Le PADES réitère que le faux problème des étudiants fictifs a été vérifié par :

a- Le Pr Alpha Condé lui-même quand il était au pouvoir et

b- La CRIEF tout récemment.

Les deux investigations ont toutes conclu que les accusations étaient sans fondement.

En réalité, les étudiants fictifs sont, par définition, le gonflement des listes des boursiers de l’Etat. Or,

les Universités privées ne communiquaient pas de liste des étudiants. C’est le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique qui venait lui-même dans les salles de classe, contrôler et compter les étudiants. Ces étudiants s’étaient préalablement et volontairement inscrits dans l’université de leurs choix. C’est avec ces chiffres d’étudiants que le Ministère soumettait des contrats à signer par les fondateurs des 30 universités privées du programme de bourse. Pourquoi s’acharner sur la seule université Kofi ?

Vous comprendrez donc qu’il s’agit d’accusation politique sans fondement.

 

La Direction du PADES

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