Des pluies torrentielles ont envahi les rues de la capitale guinéenne, dans la nuit du jeudi au vendredi 11 août, causant des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Quatre personnes ont perdu ainsi la vie à Conakry et à Siguiri, dans l’extrême nord-est du pays.
Comme le week-end dernier, dans d’autres villes de l’intérieur du pays, c’est la désolation, l’amertume qui habitent les populations mais aussi l’inquiétude car la saison des pluies va encore durer des mois.
Les populations se sont réveillées les pieds dans l’eau dans plusieurs quartiers de la capitale, notamment Kissosso, et d’autres secteurs au sud où une femme a été emportée par les eaux de ruissellement et un adolescent victime de la chute d’un pan du mur de la maison familiale.
Lambanyi, quartier chic de la capitale, n’a pas été épargné non plus par les pluies diluviennes, de même que Kobaya où la voiture d’une cadre de la banque centrale de Guinée a été balayée par les eaux.
Les ministres de l’Administration du territoire, Mory Condé, et son homologue en charge des Infrastructures, Gando Barry, se sont rendus sur les lieux. Les constructions anarchiques ont été une fois encore pointées du doigt par les autorités guinéennes.
« Il faut que les populations comprennent que lorsque vous vous installez dans une zone inondable, vous empêchez les eaux de ruissellement de circuler normalement. Aujourd’hui, des dispositions vont être prises pour dégager et permettre la circulation normale des eaux », a souligné le ministre Gando Barry.
Il faut rappeler que, le week-end dernier, les villes de Coyah, Kindia et Labé ont été aussi touchées par des inondations qui ont fait trois morts