François Louncény Fall, président de l’UNPG était l’invité de l’émission Mirador de FIM fm . L’ancien ministre des affaires étrangères est revenu sur plusieurs sujets qui défraie la chronique. Il a évoqué le cas de rumeur le donnant pour le préféré du CNRD. Tout est parti d’une interprétation selon lui , d’un sujet anodin notamment lors de la fête de tabaski à Kankan
《 Quand ils ont pris le pouvoir le 5 septembre, j’étais à Libreville, j’étais en fonction aux Nations-Unies. J’étais venu ici au mois de novembre deux mois après le coup d’Etat. C’est à cette occasion que j’ai demandé une audience pour le rencontrer pour le saluer. J’ai eu beaucoup de peine pour le voir. Et finalement c’est le jour de mon retour mon départ que je l’ai vu pour dix minutes au palais. D’ailleurs quand j’arrivais , il faisait son sport. On s’est vu juste en bas , je l’ai félicité, je l’ai salué. Je me suis présenté à lui et je suis reparti. Depuis ce jour jusqu’aujourd’hui , je ne l’ai revu qu’à Kankan à la mosquée. Quand nous étions à Kankan pour la fête, je ne suis pas allé avec lui . Moi je suis allé chez moi à Kankan, j’y vais tout le temps. J’ai ma famille là-bas . Et chaque année comme tout kankanais , nous aimons aller fêter tabaski à Kankan. C’est dans ce cadre que je suis allé à Kankan. J’ai revu le Colonel dans la mosquée. Il est venu, il a salué les notables. J’étais au premier rang , il m’a serré la main et c’est tout .je l’ai revu à la Mamaya , il était à la tribune officielle, moi j’étais en bas très loin avec mes enfants. Je l’ai pas approché. Ensuite, j’ai été à une lecture de Coran. Quand les sages ont lu le Coran , iy a quatre grandes familles religieuses qui concluent les bénédictions. On donne la parole aux Kaba , aux Chérifs , aux Koma et aux Sano . Et donc en derrière position, c’était la famille Koma , la famille de ma mère. Mon grand-père maternel est un patriarche de Kankan chez les Komas. Je porte le nom de Louncény Koma , c’est mon nom réel. Quand je suis né à Dabola, mon nom de baptême c’est Louncény et il y avait un ami de mon père qui était un Français qui a insisté pour qu’on ajoute son nom à mon nom , François. C’est comme ça dans la famille que vous n’avez ce nom que chez moi seul . Et à l’école , c’est François qui a dominé. Mais on nom de baptême c’est Louncény. Quand ils ont fini de faire la lecture du Coran, les trois familles ont parlé une à une et ont conclu en faisant des bénédictions. C’était arrivé au tour des Komas , et comme j’ai dit Louncény Koma est un patriarche religieux qui est enterré à Kankan, Mbemba Koro , quand vous allez à Kankan c’est un lieu saint quand il y a des grands problèmes, les gens viennent prier là. Louncény Koma était un grand religieux qui est enterré là. C’est le premier qui est enterré là-bas. Et donc la famille de ma maman n’était pas présente ce jour-là malheureusement. On a appelé Koma , il y avait personne. Le grand Imam a regardé. Il dit »Louncény Fall est là . C’est le descendant de Louncény Koma , sa maman est Koma et il porte le nom de Louncény Koma. Vous allez prier pour la famille Koma » . j’étais très embarrassé par ce que moi je ne suis pas habitué à faire des bénédictions en public. J’ai fait la bénédiction au nom de la famille Koma , la famille de ma mère . Ça a donné lieu à beaucoup d’interprétations. Moi je ne suis pas quelqu’un qui bénit en public》a expliqué François Louncény Fall .
Ramatoulaye Diallo