Ce débat, institué en amont de l’examen de la LFI de l’année prochaine, sert à assurer la cohérence intertemporelle des orientations stratégiques du Gouvernement.
Il met en évidence le rôle des contraintes contextuelles et rassure par rapport à la consistance des projections de ressources.
Il enrichit les documents des critiques et recommandations de la représentation nationale afin d’aboutir à un meilleur projet de loi de finances pour notre pays.
L’objectif est d’améliorer l’efficacité et la qualité des dépenses publiques afin d’accroitre les marges de manœuvre budgétaires du Gouvernement, lesquelles permettront de répondre aux défis de soutien à l’activité économique, aux personnes les plus vulnérables et d’un investissement conséquent pour doter notre pays d’infrastructures structurantes de qualité.
A cet effet, l’économie nationale s’appuiera principalement sur la consolidation des réformes initiées dans le cadre de l’amélioration de la gestion de nos finances publiques. Il s’agit entre autres de :
– la poursuite de la digitalisation des procédures fiscales de déclaration et de paiement des impôts et taxes à travers E-tax et SAFIG (Système de Gestion Fiscale en Guinée) ;
– la fiabilisation du répertoire des contribuables à travers l’attribution du NIFP, la géolocalisation et l’interconnexion entre les administrations publiques ;
– la mise en œuvre de nouvelles mesures pour le traitement du stock des restes à recouvrer (RAR) ;
– l’ouverture de sept Centres des Impôts des Moyennes Entreprises (CIME) à Kankan, Siguiri, Nzérékoré, Labé, Boké et deux à Conakry ;
– l’augmentation de la base taxable par des redressements de valeur. L’audit en cours des secteurs (45 entreprises) servira, à cet effet, de référentiel de rigueur. La maitrise du classement tarifaire mettra un terme au glissement tarifaire ;
– la sécurisation des recettes à travers le paiement en ligne et l’élargissement des acteur connecté au GUCEG ;
– la mise en œuvre du projet d’interconnexion de la CEDEAO (SIGMAT) et le suivi électronique (balises) des marchandises ;
– l’opérationnalisation du National Customs Enforcement Network (NCEN) pour le renforcement de la lutte contre la fraude, la criminalité transfrontalière organisée et le terrorisme ;
– la maîtrise des dépenses de personnel à travers le contrôle des effectifs de la fonction publique ;