Trois jours durant (les 20, 21 et 22) septembre 2023, les acteurs et partenaires du secteur de l’éducation se sont réunis et ont échangé sur les possibilités de financement de l’éducation à travers un mécanisme innovant.
Des travaux de panels organisés autour des questions essentielles ont abouti ce vendredi 22 septembre à une série de plaidoyers.
Partenaires techniques et financiers, acteurs du système éducatif et le gouvernement se sont succédés dans la prise de parole soit pour proposer des voies et moyens d’obtention de financement, soit pour prendre des engagements.
Ainsi, le souhait a été formulé pour qu’un grand pourcentage des 14 mille milliards de GNF qui entrent aux impôts soit accordé à l’éducation.
Autres plaidoyers, la validation du COC dans les meilleurs délais et la mise de la question de curriculum au centre des priorités. D’autres ont plaidé pour la place à accorder à la participation communautaire dans le financement de l’éducation.
« Avant de compter sur l’extérieur, comptons sur nous mêmes et organisons nous en ayant à l’idée que toutes les composantes de la société sont intéressées par l’éducation » a martelé cette catégorie de participants.
Pour la Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, le fonds africain pour le développement de l’Afrique logé à la BAD, les moyens disponibles au niveau du Partenariat Mondial de l’Éducation PME et d’autres sources de financement innovant telles le transfert des fonds, la contribution des ménages ou encore des taxes doivent être sollicités. Dr DIAKA SIDIBE a aussi indiqué que pour encourager les bailleurs de fonds et toutes les autres sources de financement, il faut envoyer l’argent reçu, là où il doit Aller.
La cérémonie de clôture a été rehaussée de la présence du Premier Ministre chef du gouvernement et des Ministres de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation et celui en chage de l’énergie.
Le Ministre Guillaume HAWING
a rappelé à l’occasion, les problèmes réels de l’éducation guinéenne qui commencent par les infrastructures et s’élargissent à la formation des formateurs et à l’adaptation des programmes d’enseignement.
Le Ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation s’est dit confiant quant à la détermination du chef de l’État, du Premier Ministre et de tout le gouvernement à maintenir l’éducation comme priorité des priorités. Il a exprimé toute sa reconnaissance à l’État pour les efforts déjà fournis.
Avant de prononcer la clôture des travaux, le Premier Ministre Dr. Bernard GOUMOU a promis la prise en compte graduelle des recommandations issues de la conférence.
C’est un rapport synthèse de toutes les propositions dont lecture a été faite devant l’autorité qui a marqué la fin de la première conférence nationale sur la problématique et les enjeux du financement de l’éducation.
𝗟𝗲 𝗦𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗖𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗥𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀.