En conformité avec le décret N°0017 en vigueur depuis le 12 janvier 2024, le nouveau président de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a officiellement prit fonction lors d’une cérémonie de passation de service présidée par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme.
Dans son discours de bienvenue, le procureur spécial près la CRIEF, Aly Touré, a exprimé sa satisfaction de la présence du ministre à cette cérémonie, soulignant ainsi l’importance accordée à la lutte contre le détournement des deniers publics. Touré a salué l’attachement du Ministre Alphonse Charles Wright à l’amélioration du bien-être des travailleurs de la justice, tout en remerciant pour la confiance renouvelée en sa personne.
Le président sortant de la CRIEF, Noel Kolomou, a rendu grâce à Dieu et remercié le président de la transition pour avoir permis à la CRIEF d’être pionnière dans la lutte contre la criminalité financière. Kolomou a souligné les défis rencontrés par l’institution judiciaire et a félicité le président entrant, exprimant ses vœux de succès dans sa nouvelle fonction.
Le président entrant, Francis Kova Zoumanigui, a exprimé sa gratitude envers le chef de l’État et son ministre pour la confiance placée en lui. Il a promis d’être intransigeant dans l’application de la loi, soulignant que la sauvegarde des biens publics est l’objectif primordial de la CRIEF.
Dans ses perspectives, Zoumanigui a annoncé la création d’un site d’information dédié aux activités de la CRIEF, ainsi que l’organisation d’audiences foraines pour rapprocher la juridiction de la population. Il a également souligné le besoin en formation continue pour le personnel et a appelé à la collaboration externe pour la vulgarisation des textes régissant la CRIEF.
Avant l’installation du président entrant, l’Inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires, Yaya Kairaba Kaba, a loué le parcours académique et professionnel du procureur spécial ainsi que des présidents sortant et entrant.
En conclusion, le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a rappelé l’importance de l’intégrité dans le fonctionnement de la CRIEF. Il a souligné le désarroi du peuple face à l’institution et a appelé les magistrats à rester intègres, évoquant la responsabilité de la CRIEF dans la gestion transparente des deniers publics. Wright a mis en avant le rôle de la CRIEF en distinguant les cadres présumés corrompus des régimes passés et actuels.
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