Avant leur huitième de finale contre la Guinée équatoriale, les joueurs du Syli national ont fait grève pour réclamer le paiement de leurs primes de qualification.
Eliminés en huitièmes de finale des deux dernières éditions de la Coupe d’Afrique des nations, les Guinéens, dont le meilleur résultat reste leur finale de 1976, ont terminé meilleurs troisièmes de la phase de poules de cette CAN ivoirienne, et affronteront la Guinée équatoriale dimanche (18h heure française) au stade olympique d’Ébimpé, à Abidjan, pour une place en quarts. Un match que les hommes de Kaba Diawara préparent dans de drôles de conditions. Ils ont ainsi refusé de s’entraîner jeudi à Yamoussoukro, réclamant le paiement de leurs primes de qualification, soit un montant de 10 000 dollars par joueur (un peu plus de 9 200 euros).
Une proposition dans la nuit
« Le problème c’est que les joueurs demandent plus que 10 000 dollars, a assuré une source du ministère des Sports à Guinéenews. Ils réclament 20 000 dollars, contrairement à ce qui est prévu par l’arrêté ministériel fixant les primes des joueurs en cas de qualification pour les huitièmes de finale. Pourtant, ce sont les mêmes 10 000 qui ont été payés au Cameroun en 2021. » Toujours selon le site guinéen d’informations, des agents de l’Etat ont proposé de payer les 10 000 dollars à chacun des joueurs « tard dans la nuit de jeudi ».
Ils auraient repris l’entraînement
Mais Naby Keita et ses coéquipiers du Syli national auraient refusé cette proposition, exigeant même « une revalorisation à 30 000 dollars » assure encore cette source. Mais les joueurs ont tout de même accepté de reprendre l’entraînement vendredi, à deux jours de leur duel face aux Équatoguinéens, qui ont eux terminé en tête de leur groupe pour leur quatrième CAN et n’ont jamais été éliminés avant les quarts de finale. Un stade atteint lors de leur première participation en 2012, puis en 2021, avant d’aller jusqu’au dernier carré de la compétition continentale en 2015.