Un tribunal kényan a ajouté mardi des poursuites pour « assassinats » à celles pour « terrorisme », « torture » et « cruauté » sur enfants ainsi que « homicides involontaires » déjà engagées contre le pasteur Paul Nthenge Mackenzie, après la mort de 429 adeptes de sa secte évangélique. Le pasteur autoproclamé et 29 autres accusés ont plaidé non coupable de ce nouveau chef d’accusation, a constaté un journaliste de l’AFP lors de leur comparution devant un tribunal de la ville de Malindi, dix mois après la révélation de cette affaire qui a choqué le Kenya, pays religieux majoritairement chrétien d’Afrique de l’Est.