La mise en œuvre des subventions du Fonds Mondial, apprend-t-on, contribue à réaliser la vision de la politique nationale de santé et du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) qui permettent de « parvenir à une Guinée où toutes les populations sont en bonne santé, économiquement et socialement productives, bénéficiant d’un accès universel à des services et soins de santé de qualité avec leur pleine participation ».
Dans son discours de circonstance, le premier ministre Amadou Oury Bah a fait savoir que la question de la santé est une question primordiale. Le Fonds mondial a accompagné la Guinée, rappelle-t-il, depuis plus de vingt (20) ans. Près de cinq-cents (500) millions de dollars ont été mobilisés pour permettre à la Guinée de faire face à des fléaux que sont la tuberculose, le paludisme et le VIH sida.
« Toutefois, on a encore beaucoup d’efforts à faire et cela nécessite de renforcer le système de gestion de la santé dans notre pays. Renforcer le système de gestion de la santé nécessite une plus grande efficacité des administrations qui doivent être au service de la santé de manière générale. L’effort existe, la volonté pour que les citoyens guinéens soient mieux soignés, ceux qui sont dans les grandes villes et ceux qui sont dans le monde rural, nous devons à ce niveau-là faire des efforts extrêmement importants », a-t-il soutenu.
La Spécialiste Senior en Santé Publique et Suivi-Evaluation couvrant l’Afrique de l’Ouest et du Centre au Fonds mondial Housseynatou Diallo, a noté que ces trois (3) subventions s’élèvent à 1500 milliards de francs guinéens, soit 167 millions de dollars américain pour la période de 2024-2026.
« La Guinée a été un partenaire solide du Fonds mondial au fil des deux (2) dernières décennies. Notre collaboration a contribué à l’impact positif et aux résultats observés dans la santé. Permettez-moi de remercier les donateurs du Fonds Mondial présents aujourd’hui pour leurs contributions significatives. Le succès de cette subvention dépendra de notre capacité d’honorer les engagements pris de façon collective et de renforcer la pérennité des résultats qui ont été atteints », a-t-elle ajouté.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP), Dr Oumar Diouhé Bah, a souligné que la mise en œuvre des subventions nous interpelle tous, acteurs nationaux, partenaires et membres de la société civile.
« A ce titre je voudrais renouveler notre engagement personnel et celui du gouvernement de la République de Guinée sous le leadership éclairé de son excellence le Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, de son premier ministre, chef du gouvernement Amadou Oury Bah, à veiller à la bonne gestion des ressources octroyées à notre pays. La mise en œuvre de cette subvention avec l’apport du gouvernement et des autres partenaires va nous permettre d’obtenir des résultats importants dans la réduction du taux de mortalité lié au VIH, à la tuberculose, au paludisme ainsi que le renforcement de notre système de santé. Il s’agira entre autres, pour le VIH de mettre 97% des patients en traitement antirétroviral et une suppression virale à 90% d’entre eux. Pour la tuberculose, d’augmenter le succès thérapeutique des cas à 92% et pour le paludisme, la prévention et la prise en charge des cas déjà recensés », a-t-il conclu.
AGP/03/05/024