La nuit a été longue pour les équipes de recherches qui ont arpenté la zone montagneuse pendant 15 heures avant de retrouver les restes de l’hélicoptère. Les équipes de secours ont affronté une tempête de neige et traversé des passages escarpés pour parvenir, aux premières heures de la journée de lundi, au site de l’accident.
L’accident a eu lieu hier dimanche, en fin d’après-midi au-dessus d’une région montagneuse proche de la frontière avec l’Azerbaïdjan, dans la région de Varzaghan, à quelque 100 kilomètres de la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays.
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Trois hélicoptères transportaient la délégation présidentielle. Deux d’entre eux ont atterri sans encombre à Tabriz, mais pas celui dans lequel se trouvait Ebrahim Raïssi. Le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, figure aussi parmi les passagers de l’appareil accidenté qui aurait brûlé, selon les sauveteurs arrivés sur les lieux.
Il n’y a « aucun signe de vie » dans l’appareil, qui s’est écrasé dimanche alors qu’il survolait par un épais brouillard une zone montagneuse, a rapporté la télévision publique iranienne. Sur le même média, le directeur du Croissant-Rouge iranien, Pirhossein Kolivand, avait annoncé que l’ « épave » de l’appareil avait été aperçue et que la situation ne s’annonçait pas « positive », a-t-il ajouté. Un drone envoyé par la Turquie avait identifié une source de chaleur considérée comme émanant de l’appareil accidenté, a rapporté plus tôt l’agence de presse officielle turque Anatolie via le réseau social X, précisant que les coordonnées ont été communiquées aux autorités iraniennes.
Plusieurs pays avaient proposé leur aide hier aux autorités iraniennes pour les secours.
Le président et le ministre des Affaires étrangères, disparus dans l’accident, sont des acteurs clefs du pouvoir iranien, notamment dans le contexte de tensions actuelles au Moyen-Orient. Mais dès dimanche, le Guide suprême iranien tentait de rassurer la population en appelant le peuple iranien à ne pas s’inquiéter. Quoiqu’il advienne, il n’y aura pas de perturbation dans l’administration du pays, a-t-il assuré