Cette troisième étape intervient après les cérémonies de lancement tenues à Dubréka et à Mamou sur les berges du fleuve Konkouré où les cadres du ministère de l’environnement ont procédé à la mise en terre de près de 4 500 plants d’essence locale afin de marquer l’engagement du gouvernement pour la restauration des têtes de sources des grands cours d’eau de la République de Guinée.
La ministre de l’environnement, Madame Djami DIALLO, a dans son discours rappelé que le reboisement est une affaire de tous. Elle a ainsi invité l’ensemble des citoyens des villes et villages, à prendre davantage conscience du rôle et de l’importance des arbres et des forêts pour la vie sur terre : « Nous en appelons au changement de comportement et à l’esprit éco-citoyen de nos compatriotes ».
Elle a ensuite appelé à la sensibilisation, la gestion participative, la mobilisation des collectivités territoriales, la mise en défense et l’application stricte des sanctions pénales prévues par le Code forestier : « en collaboration avec le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation nous comptons faire revivre la loi FRIA avec les mots d’ordre suivants : une naissance, un arbre. Un anniversaire, un arbre. Un mariage, un arbre », a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre a souligné que l’une des missions essentielles est d’améliorer la qualité de vie en mettant en avant la problématique de l’environnement.
Poursuivant, il a instruit aux ministres de l’Administration du territoire et de l’environnement, de faire un arrêté conjoint pour assigner dès maintenant des objectifs à toutes les collectivités afin, qu’au moins , chaque délégation spéciale puisse encourager ses citoyens à planter 10 000 arbres et que les sites soient bien délimités par les technologies modernes pour qu’on sache où seront plantés les 10 000 arbres d’ici fin 2024.
« Cela signifie que l’État guinéen a des obligations spécifiques en matière d’environnement. Mais pour la mise en œuvre, il doit y avoir une synergie d’actions avec tous les ministères sectoriels concernés », dit-il.
Pour finir, M. Amadou Oury BAH a précisé qu’il n’est pas impossible d’être plus ambitieux que l’Ethiopie, qui s’est fixé comme objectif de planter chaque année près de 100 millions d’arbres : « Nous devons le faire. C’est dans notre intérêt et celui des générations futures », a-t-il conclu.