Dans son discours de circonstance, le Chef du projet ‘’Notre Santé’’ a souligné que cette présente rencontre fait suite à trois précédents ateliers organisés en collaboration avec les ministères de la Santé, de l’Enseignement Pré-universitaire et du Secrétariat Général des Affaires Religieuses. Objectif, permettre aux différentes parties prenantes de se concerter autour du développement d’une stratégie pérenne dans laquelle les leaders religieux, les enseignants et les élèves vont jouer leur partition dans le processus de changement social et de comportement des communautés. « Ce présent atelier a pour objectif principal d’élaborer le guide de mobilisation sociale et le manuel de formation des leaders religieux musulmans ainsi que la finalisation des documents de la stratégie nationale de promotion de la santé par les leaders religieux et les élèves, développés durant le précédent atelier », a indiqué Dr Aguima TANKOUANO.
Durant cinq jours, cadres des ministères de la Santé, de l’Enseignement Préuniversitaire, du Secrétariat Général des Affaires Religieuses, activistes de la société civile et leaders religieux musulmans vont procéder, à travers des travaux de groupe, à l’examen desdits documents.
Au nom du Ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation, le Conseiller chargé des questions de législation scolaire a félicité l’ensemble des acteurs pour le travail déjà abattu dans le cadre de l’élaboration des documents de la stratégie nationale de la promotion de la santé par les leaders religieux et par les élèves. M. Aboubacar Mandela CAMARA a rassuré de l’engagement de son département à mettre en œuvre la stratégie nationale dans l’intérêt supérieur des populations.
Présidant l’ouverture des travaux, en présence de l’Inspecteur régional de la santé de Kindia, le Conseiller chargé de la politique sanitaire a, au nom du Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, déclaré que cet atelier est d’une grande importance pour la vision politique du système sanitaire. Selon Dr Mamadou Midiaou BAH, l’amélioration de la santé des populations repose en grande partie sur la participation et l’engagement communautaire, particulièrement des acteurs locaux dont les jeunes, les femmes et les religieux qui constituent un levier important du changement social et de comportement. « Cet atelier démontre l’importance de faire participer activement les différentes communautés dans le processus d’amélioration de la santé. Nous sommes convaincus qu’en impliquant les acteurs de la société civile, nous serons beaucoup plus proche de la réalité », a-t-il fait savoir, avant de féliciter le Service national de la promotion de la santé pour sa vision d’impliquer toutes les couches et de remercier l’USAID à travers le projet ‘’Notre Santé’’ pour ses appuis.
Service Communication et Relations Publiques