Après cinq jours de dur labeur, le second atelier d’élaboration des documents techniques de la stratégie de promotion de la santé par les leaders religieux et les élèves a pris fin, ce samedi 24 août 2024, à Kindia.
Organisée par le projet « Notre Santé » financé par l’USAID, en collaboration avec le Service National de la Promotion de la Santé, cette rencontre qui a mobilisée cadres des ministères de la Santé, de l’Enseignement Préuniversitaire, du Secrétariat Général des Affaires Religieuses, activistes de la société civile et leaders religieux musulmans, a permis à travers des travaux de groupe de passer au peigne fin et de finaliser le document de la stratégie national de promotion de la santé par les leaders religieux et les élèves et le module de formation des enseignants.
Les participants ont aussi élaboré le guide de mobilisation sociale et le manuel de formation des leaders religieux musulmans avec des versets du coran et des hadiths à l’appui, relatif à des thèmes liés, entre autres, au paludisme, VBG, MGF.
Satisfait de la tenue de cet atelier, le Directeur du Service National de la Promotion de la Santé indique qu’à ce jour tous les volets, à savoir musulman, chrétien et élève, ont été touchés. « Au total, nous avons produit six documents. Nous sommes convaincus que lorsque tous ces documents seront finalisés, cela pourra aider le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique à mettre en œuvre ses engagements avec la participation effective de la communauté », soutient Dr Moussa SOUMAH.
Parlant des prochaines étapes, il a souligné qu’un groupe technique sera mis en place pour prendre en compte dans les documents, les observations faites lors de la plénière. « Après cela, nous allons mettre en place une équipe de gestion de la stratégie de promotion de la santé par les leaders religieux et les élèves. Ensuite, le document va être présenté aux membres du cabinet pour sa validation politique. Nous allons penser aussi à la budgétisation de la stratégie, malgré que ça commencera par des zones pilotes, pour que cela puisse être un contenu sur quoi nous allons nous appuyer pour faire le plaidoyer auprès des bailleurs pour le financement », a laissé entendre Dr SOUMAH.
Service Communication et Relations Publiques