En Guinée, cela fait quatre mois, ce samedi 9 novembre, qu’on est sans nouvelles de deux activistes de la société civile. Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah ont été enlevés le 9 juillet dernier, par des hommes en uniforme et sont depuis portés disparus.
Ils ont été enlevés au domicile de Foniké Mengué, devant les membres de sa famille. Sa sœur, présente ce soir-là, affirmait alors que les hommes qui les ont amenés étaient des membres des forces spéciales, tous armés.
Quatre mois après, leurs proches ne savent pas s’ils sont encore en vie et le bureau du procureur général affirme ne pas avoir d’informations sur leur sort.
Marcus Thea, également activiste des droits humains, rappelle que « la meilleure des choses voudrait qu’on arrête un citoyen de la République quand il a commis un délit. Ensuite, il s’agit de l’envoyer devant la justice, de le juger et éventuellement de le condamner. Mais nous sommes préoccupés car nous n’avons aucune information sur eux. C’est inquiétant pour la démocratie qu’on veut instaurer en Guinée ».
L’enlèvement de Saadou Nimaga
A cette disparition est venue s’en ajouter une nouvelle. Saadou Nimaga, ancien secrétaire général du ministère des Mines, a été enlevé le 17 octobre dernier dans la cour d’un hôtel à Kaloum, le centre administratif de Conakry.
Ces différents enlèvements inquiètent les défenseurs des droits humains.
Souleymane Sow, secrétaire exécutif d’Amnesty international Guinée, note que « les cas de disparitions forcées deviennent de plus en plus inquiétants dans le pays parce que si vous vous souvenez, évidemment, au mois de juillet, Foniké Mangué et Billo Bah ont disparu dans des circonstances similaires et les autorités guinéennes, depuis, malheureusement, n’ont rien dit au peuple de Guinée sur ce qui s’est passé. Désormais, que Monsieur Nimaga disparaisse en plein centre-ville administratif de Conakry Kaloum, c’est quand même assez troublant. Les autorités ne communiquent pas là-dessus et on ne nous dit absolument rien ».
« Risque de banalisation »
Depuis l’enlèvement de Saadou Nimaga, une enquête a été ouverte par la police judiciaire, mais rien n’a encore filtré. Maître Mohamed Traoré, avocat de la famille Nimaga, assure que « la famille est devant un dilemme : elle peut se conformer aux recommandations tendant à lui demander de ne pas trop communiquer pour ne pas gêner l’enquête. Mais puisque l’enquête n’évolue pas, il y a un risque que l’affaire tombe dans l’oubli et dans l’indifférence générale. Il y a un risque de banalisation. C’est pourquoi nous avons décidé de briser le silence dans le seul espoir qu’en communiquant, il y aura peut-être des gens qui vont donner des informations à la police, afin de l’aider dans son enquête ».
Ce dernier cas d’enlèvement en Guinée, dont les motifs politiques ne sont pas prouvés, vient relancer la question de l’insécurité, notamment à Conakry.
En Guinée, cela fait quatre mois, ce samedi 9 novembre, qu’on est sans nouvelles de deux activistes de la société civile. Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah ont été enlevés le 9 juillet dernier, par des hommes en uniforme et sont depuis portés disparus.
Ils ont été enlevés au domicile de Foniké Mengué, devant les membres de sa famille. Sa sœur, présente ce soir-là, affirmait alors que les hommes qui les ont amenés étaient des membres des forces spéciales, tous armés.
Quatre mois après, leurs proches ne savent pas s’ils sont encore en vie et le bureau du procureur général affirme ne pas avoir d’informations sur leur sort.
Marcus Thea, également activiste des droits humains, rappelle que « la meilleure des choses voudrait qu’on arrête un citoyen de la République quand il a commis un délit. Ensuite, il s’agit de l’envoyer devant la justice, de le juger et éventuellement de le condamner. Mais nous sommes préoccupés car nous n’avons aucune information sur eux. C’est inquiétant pour la démocratie qu’on veut instaurer en Guinée ».
L’enlèvement de Saadou Nimaga
A cette disparition est venue s’en ajouter une nouvelle. Saadou Nimaga, ancien secrétaire général du ministère des Mines, a été enlevé le 17 octobre dernier dans la cour d’un hôtel à Kaloum, le centre administratif de Conakry.
Ces différents enlèvements inquiètent les défenseurs des droits humains.
Souleymane Sow, secrétaire exécutif d’Amnesty international Guinée, note que « les cas de disparitions forcées deviennent de plus en plus inquiétants dans le pays parce que si vous vous souvenez, évidemment, au mois de juillet, Foniké Mangué et Billo Bah ont disparu dans des circonstances similaires et les autorités guinéennes, depuis, malheureusement, n’ont rien dit au peuple de Guinée sur ce qui s’est passé. Désormais, que Monsieur Nimaga disparaisse en plein centre-ville administratif de Conakry Kaloum, c’est quand même assez troublant. Les autorités ne communiquent pas là-dessus et on ne nous dit absolument rien ».
« Risque de banalisation »
Depuis l’enlèvement de Saadou Nimaga, une enquête a été ouverte par la police judiciaire, mais rien n’a encore filtré. Maître Mohamed Traoré, avocat de la famille Nimaga, assure que « la famille est devant un dilemme : elle peut se conformer aux recommandations tendant à lui demander de ne pas trop communiquer pour ne pas gêner l’enquête. Mais puisque l’enquête n’évolue pas, il y a un risque que l’affaire tombe dans l’oubli et dans l’indifférence générale. Il y a un risque de banalisation. C’est pourquoi nous avons décidé de briser le silence dans le seul espoir qu’en communiquant, il y aura peut-être des gens qui vont donner des informations à la police, afin de l’aider dans son enquête ».
Ce dernier cas d’enlèvement en Guinée, dont les motifs politiques ne sont pas prouvés, vient relancer la question de l’insécurité, notamment à Conakry.
En Guinée, cela fait quatre mois, ce samedi 9 novembre, qu’on est sans nouvelles de deux activistes de la société civile. Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah ont été enlevés le 9 juillet dernier, par des hommes en uniforme et sont depuis portés disparus.
Ils ont été enlevés au domicile de Foniké Mengué, devant les membres de sa famille. Sa sœur, présente ce soir-là, affirmait alors que les hommes qui les ont amenés étaient des membres des forces spéciales, tous armés.
Quatre mois après, leurs proches ne savent pas s’ils sont encore en vie et le bureau du procureur général affirme ne pas avoir d’informations sur leur sort.
Marcus Thea, également activiste des droits humains, rappelle que « la meilleure des choses voudrait qu’on arrête un citoyen de la République quand il a commis un délit. Ensuite, il s’agit de l’envoyer devant la justice, de le juger et éventuellement de le condamner. Mais nous sommes préoccupés car nous n’avons aucune information sur eux. C’est inquiétant pour la démocratie qu’on veut instaurer en Guinée ».
L’enlèvement de Saadou Nimaga
A cette disparition est venue s’en ajouter une nouvelle. Saadou Nimaga, ancien secrétaire général du ministère des Mines, a été enlevé le 17 octobre dernier dans la cour d’un hôtel à Kaloum, le centre administratif de Conakry.
Ces différents enlèvements inquiètent les défenseurs des droits humains.
Souleymane Sow, secrétaire exécutif d’Amnesty international Guinée, note que « les cas de disparitions forcées deviennent de plus en plus inquiétants dans le pays parce que si vous vous souvenez, évidemment, au mois de juillet, Foniké Mangué et Billo Bah ont disparu dans des circonstances similaires et les autorités guinéennes, depuis, malheureusement, n’ont rien dit au peuple de Guinée sur ce qui s’est passé. Désormais, que Monsieur Nimaga disparaisse en plein centre-ville administratif de Conakry Kaloum, c’est quand même assez troublant. Les autorités ne communiquent pas là-dessus et on ne nous dit absolument rien ».
« Risque de banalisation »
Depuis l’enlèvement de Saadou Nimaga, une enquête a été ouverte par la police judiciaire, mais rien n’a encore filtré. Maître Mohamed Traoré, avocat de la famille Nimaga, assure que « la famille est devant un dilemme : elle peut se conformer aux recommandations tendant à lui demander de ne pas trop communiquer pour ne pas gêner l’enquête. Mais puisque l’enquête n’évolue pas, il y a un risque que l’affaire tombe dans l’oubli et dans l’indifférence générale. Il y a un risque de banalisation. C’est pourquoi nous avons décidé de briser le silence dans le seul espoir qu’en communiquant, il y aura peut-être des gens qui vont donner des informations à la police, afin de l’aider dans son enquête ».
Ce dernier cas d’enlèvement en Guinée, dont les motifs politiques ne sont pas prouvés, vient relancer la question de l’insécurité, notamment à Conakry.
En Guinée, cela fait quatre mois, ce samedi 9 novembre, qu’on est sans nouvelles de deux activistes de la société civile. Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah ont été enlevés le 9 juillet dernier, par des hommes en uniforme et sont depuis portés disparus.
Ils ont été enlevés au domicile de Foniké Mengué, devant les membres de sa famille. Sa sœur, présente ce soir-là, affirmait alors que les hommes qui les ont amenés étaient des membres des forces spéciales, tous armés.
Quatre mois après, leurs proches ne savent pas s’ils sont encore en vie et le bureau du procureur général affirme ne pas avoir d’informations sur leur sort.
Marcus Thea, également activiste des droits humains, rappelle que « la meilleure des choses voudrait qu’on arrête un citoyen de la République quand il a commis un délit. Ensuite, il s’agit de l’envoyer devant la justice, de le juger et éventuellement de le condamner. Mais nous sommes préoccupés car nous n’avons aucune information sur eux. C’est inquiétant pour la démocratie qu’on veut instaurer en Guinée ».
L’enlèvement de Saadou Nimaga
A cette disparition est venue s’en ajouter une nouvelle. Saadou Nimaga, ancien secrétaire général du ministère des Mines, a été enlevé le 17 octobre dernier dans la cour d’un hôtel à Kaloum, le centre administratif de Conakry.
Ces différents enlèvements inquiètent les défenseurs des droits humains.
Souleymane Sow, secrétaire exécutif d’Amnesty international Guinée, note que « les cas de disparitions forcées deviennent de plus en plus inquiétants dans le pays parce que si vous vous souvenez, évidemment, au mois de juillet, Foniké Mangué et Billo Bah ont disparu dans des circonstances similaires et les autorités guinéennes, depuis, malheureusement, n’ont rien dit au peuple de Guinée sur ce qui s’est passé. Désormais, que Monsieur Nimaga disparaisse en plein centre-ville administratif de Conakry Kaloum, c’est quand même assez troublant. Les autorités ne communiquent pas là-dessus et on ne nous dit absolument rien ».
« Risque de banalisation »
Depuis l’enlèvement de Saadou Nimaga, une enquête a été ouverte par la police judiciaire, mais rien n’a encore filtré. Maître Mohamed Traoré, avocat de la famille Nimaga, assure que « la famille est devant un dilemme : elle peut se conformer aux recommandations tendant à lui demander de ne pas trop communiquer pour ne pas gêner l’enquête. Mais puisque l’enquête n’évolue pas, il y a un risque que l’affaire tombe dans l’oubli et dans l’indifférence générale. Il y a un risque de banalisation. C’est pourquoi nous avons décidé de briser le silence dans le seul espoir qu’en communiquant, il y aura peut-être des gens qui vont donner des informations à la police, afin de l’aider dans son enquête ».
Ce dernier cas d’enlèvement en Guinée, dont les motifs politiques ne sont pas prouvés, vient relancer la question de l’insécurité, notamment à Conakry.