Joachim Baba Millimouno a parlé. Il a même osé citer Darwin. Mais qu’on me permette de lui rappeler que dans la nature, ce ne sont pas les cafards qui évoluent : ce sont juste les premiers à fuir quand la lumière s’allume.
Et aujourd’hui, la lumière est allumée. Et le cafard, c’est lui.
1. En mesure d’évolution ? Non. En pleine décadence.
Darwin a dit : « S’adapter ou disparaître. » Mais ce que Joachim oublie de dire, c’est que dans le règne animal, les parasites aussi s’adaptent. Surtout quand ils cherchent une nouvelle bête à sucer.
Aujourd’hui, leur hôte s’appelle Mamadi Doumbouya, leur niche : la communication du reniement, leur instinct : la trahison génétique.
Le MR-UFDG ? Une farce. Une association de fantômes politiques. Une cellule mort-née qui tente de rapiécer un avenir qu’elle a elle-même brûlé, en courant au palais sans bottes ni honte.
2. Le congrès du 6 juillet ? Une convocation de l’UFDG, pas une kermesse de repentis.
Contrairement à ce que laisse entendre Joachim dans son prêchi-prêcha de pseudo-darwinien, le congrès du 6 juillet 2025 est convoqué par l’UFDG, et par elle seule. C’est une instance statutaire, légitime, attendue, préparée dans l’honneur et la clarté, sans besoin d’aval ni d’ombre portée par des parvenus.
Et que les choses soient dites une bonne fois :
Il n’y aura pas de place dans ce congrès pour :
– les vendus,
– les infiltrés,
– les instigateurs de crise,
– les caméléons politiques,
– les zombies institutionnels,
– les girouettes du pouvoir,
– ni pour les griots recyclés,
– les professeurs d’hypocrisie,
– ou les exilés de la conscience.
Ce congrès ne sera pas le théâtre de votre réhabilitation politique. Ce sera le moment de vérité pour celles et ceux qui ont résisté quand vous rampiez, tenu quand vous marchandiez, souffert quand vous banquiez.
3. Gaoual réintégré ? Parfait. Mais les raclures ne font pas une réforme.
Ousmane Gaoual Diallo réintégré ? Très bien. Mais qu’il commence par réintégrer sa mémoire, sa décence et ses excuses publiques.
Une décision de justice ne suffit pas à effacer des années de mépris, de mensonges et de compromissions.
Un parti digne ne se reconstruit pas avec des maîtres-chanteurs. Et toi, Joachim, tu veux nous vendre ce retour comme une réforme ? Mais même les chiens de garde de la transition ont honte de vous.
4. Réforme ou coma éthique ?
Réformer n’est pas un mot magique pour effacer la trahison. Ce n’est pas repeindre un cadavre politique en espérant qu’il revienne à la vie. L’UFDG n’est pas morte. Elle souffre, oui. Mais elle vit à travers la foi de ses militants, la douleur de ses exilés, le silence de ses martyrs.
Toi, tu parles de Darwin ? Alors écoute, en langage darwinien : dans le zoo politique guinéen, vous n’êtes pas les plus adaptés. Vous êtes juste les plus vils.
5. L’intelligence du changement ? Non. La manipulation de l’opinion.
Ce que vous appelez audace, c’est imposture. Ce que vous appelez clairvoyance, c’est lâcheté calculée. Ce que vous appelez réforme, c’est putréfaction déguisée en projet politique.
Le peuple vous voit. L’Histoire vous jugera. Pas comme des réformateurs. Mais comme les figurants d’un enterrement manqué. Comme des pages déchirées d’un livre de trahisons.
Conclusion : l’UFDG ne se construira pas avec les transfuges.
Joachim, continue à citer Darwin, Alpha Blondy, Houphouët-Boigny ou même Jésus si ça t’amuse. Mais retiens une chose : la dignité ne s’improvise pas. Et un costume trois-pièces ne couvre pas l’odeur d’une trahison mal lavée.
Alpha Issagha Diallo
Un primate politique qui a choisi l’honneur plutôt que l’évolution en rampant.
À chacun sa jungle.
Moi, je préfère les cimes aux poubelles.



