La population de babouins de Guinée du zoo est passée à 43 et était trop grande pour une maison ouverte en 2009 pour 25 animaux et leurs petits, ce qui a entraîné une augmentation des conflits entre les animaux.
Un zoo de la ville allemande de Nuremberg a déclaré avoir tué 12 babouins mardi en dépit des protestations, mettant ainsi un terme à une saga née de la crainte que le zoo ne dispose pas de suffisamment d’espace pour héberger un groupe croissant de ces animaux.
Le zoo Tiergarten de Nuremberg a d’abord annoncé son intention de tuer les babouins, faute de place, en février 2024.
Il a déclaré avoir examiné des offres d’accueil pour certains des animaux, mais n’avoir pu en concrétiser aucune.
Ces projets ont suscité des critiques de la part des groupes de protection des animaux. Ils ont également suscité des protestations au zoo, qui a déclaré lundi qu’il devrait commencer à se préparer à tuer des babouins.
Mardi matin, il a annoncé qu’il fermait pour la journée pour des « raisons opérationnelles » non précisées.
Mardi après-midi, la police a déclaré que sept militants avaient escaladé un mur pour pénétrer dans le zoo et qu’une femme avait collé ses mains au sol. Le groupe a été arrêté à quelques mètres de l’entrée.
Peu après, le zoo a déclaré avoir tué 12 babouins. Le directeur adjoint, Jörg Beckmann, a déclaré que le zoo avait choisi des animaux qui n’étaient pas des femelles enceintes ou qui ne faisaient pas partie d’études et qu’ils avaient été abattus.
Des échantillons ont été prélevés à des fins de recherche et les corps ont ensuite été donnés en pâture aux prédateurs du zoo.
Le directeur du zoo, Dag Encke, a déclaré lors d’une conférence de presse que les abattages faisaient suite à une « réflexion de plusieurs années ».
Il a expliqué qu’ils étaient devenus nécessaires pour maintenir une population saine, car le fait d’avoir un groupe qui dépassait ses capacités d’hébergement et ne pouvait être réduit par d’autres moyens mettait le zoo en conflit avec les lois sur la protection des animaux.
Les groupes de défense des animaux ont déclaré avoir déposé une plainte pénale contre la direction du zoo, arguant que les meurtres eux-mêmes violaient les lois sur la protection des animaux et que le zoo avait échoué dans sa gestion de l’élevage.
Laura Zodrow, porte-parole du groupe Pro Wildlife, a déclaré dans un communiqué que « cette mise à mort aurait pu être évitée et que, de notre point de vue, elle est illégale ».
La population de babouins de Guinée du zoo avait atteint 43 individus et était trop importante pour une maison ouverte en 2009 pour 25 animaux et leurs petits, ce qui a entraîné une augmentation des conflits entre les animaux.
Le zoo a déclaré avoir pris des mesures par le passé pour résoudre le problème, 16 babouins ayant été transférés dans des zoos à Paris et en Chine depuis 2011.
Mais ces zoos, ainsi qu’un autre en Espagne où les babouins étaient précédemment envoyés, avaient atteint leur propre capacité. Une tentative de contraception a été abandonnée il y a plusieurs années après avoir échoué à produire les résultats escomptés.
Des animaux sont régulièrement euthanasiés dans les zoos européens pour diverses raisons.
Certains cas passés ont suscité un tollé. Par exemple, en 2014, le zoo de Copenhague a tué une girafe de deux ans en bonne santé, a dépecé sa carcasse devant une foule comprenant des enfants, puis l’a donnée à manger à des lions.
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