En l’espace de 15 jours, plus de 180 personnes, dont 160 militaires et des VDP, ont été tuées dans une série d’attaques menées par le JNIM et l’État islamique au Grand Sahara. Les djihadistes ont frappé l’armée, les convois de ravitaillement et les civils. La junte militaire, arrivée au pouvoir au nom de la sécurité, reste silencieuse face à cette hécatombe.
Lundi dernier, dans la région du Sahel, un convoi de ravitaillement, parti de Dori, est visé par des jihadistes. Le convoi, pourtant sécurisé par des soldats et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), transportait du riz, du mil, de l’huile et du carburant à destination de la ville voisine de Gorom-Gorom.
Les assaillants, identifiés par des sources sécuritaires, comme des combattants de l’État islamique dans le Grand Sahel, ont abattu plusieurs soldats, des chauffeurs, et incendié des dizaines de camions.
Le même jour, une autre attaque visait un camp militaire de la commune de Dargo, dans le Centre-Nord. Selon des sources locales, une cinquantaine de soldats ont été tués et une partie de l’équipement et de l’armement, dont des kalachnikovs, emportés par les terroristes.
Yaya Baldé



