De nombreux militants ont répondu présent à cette première mobilisation du Front commun, qui regroupe les deux principaux partis de l’opposition. Dans la foule, il y a beaucoup de partisans de Laurent Gbagbo, qui portent des t-shirts à son effigie. Et d’autres, qui arborent une chemise verte, avec l’image de Tidjane Thiam. Les deux leaders sont absents de cette marche. Mais les militants se font leur porte-parole : ils réclament leur réintégration sur la liste électorale, pour qu’ils puissent être candidats à l’élection d’octobre.
« Je marche pour que nos leaders participent à l’élection présidentielle », affirme Judith, un drapeau de la Côte d’Ivoire à la main.
À leurs côtés aussi, il y a des sympathisants de Pascal Affi N’Guessan. Le leader du FPI affiche son soutien pour un dialogue politique.
La marche s’est déroulée dans le calme, avec par moments, des airs de fête : les militants chantent et dansent. Mais les slogans sont aussi très critiques.
« Nous ne voulons un 4ᵉ mandat anticonstitutionnel » d’Alassane Ouattara, insiste Sébastien Dano Djédjé, le président exécutif du PPA-CI.
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« Nous exigeons le respect de la Constitution. Quel article autorise un quatrième mandant ? », s’interroge Antoine, un militant du PPA-CI.
Dans sa déclaration prononcée le 29 juillet dernier, le président sortant, Alassane Ouattara, assurait de son côté que la Constitution lui permet de briguer un nouveau mandat.
Rfi



