Selon un communiqué rendu public le 4 novembre 2025, le leader de l’UFDG, actuellement à l’étranger pour des raisons de sécurité, a été empêché de s’inscrire sur la liste électorale, en dépit de son éligibilité légale.
Les conseils de M. Diallo — Maîtres Amadou Diallo, William Bourdon et Vincent Brengarth — estiment que cette exclusion constitue une violation flagrante du droit de participer librement à la vie politique de son pays. Ils demandent à la Cour de la CEDEAO d’ordonner à l’État guinéen de rétablir leur client dans ses droits civils et politiques, notamment son inscription immédiate sur les listes électorales.
Cette démarche intervient dans un contexte de fortes tensions politiques, marqué par une restriction croissante des libertés et une mainmise des autorités de transition sur le processus électoral. L’opposant guinéen, dont les chances à la présidentielle du 28 décembre sont jugées sérieuses, risque ainsi d’être écarté d’une élection cruciale pour l’avenir démocratique du pays.

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Abdoul Baldé



